
Répondant à l’invitation de Louis Nègre, sénateur-maire de Cagnes sur Mer, et Lionnel Luca, député, le secrétaire d'État chargé des PME et du Tourisme, Frédéric Lefebvre, a récemment participé à une table ronde sur le tourisme avec les élus de la Cote d’azur, les professionnels du tourisme et les présidents des syndicats professionnels des hôteliers et plagistes (FNRP).
Lors de son intervention, le secrétaire d'État a indiqué aux acteurs économiques que les dispositions du décret du 26 mai 2006 relatif aux concessions accordées aux restaurants de plage sur le domaine public maritime seront modifiées avant la prochaine saison estivale.Une nouvelle réunion interministérielle sur ce sujet doit se tenir prochainement pour définir les mesures d’assouplissement d’exploitation de restaurant de plage permettant l’ouverture annuelle des établissements et donc la possibilité de non démontage annuel des installations.Selon, Frédéric Lefebvre, ce décret, qui prévoit la limitation d'occupation commerciale à 20 % du domaine maritime, « est actuellement suspendu car inapplicable en raison de ses pesanteurs et de ses incohérences ».Tout en respectant l’équilibre entre protection du littoral et offre de loisirs, le secrétaire d'État entend marquer son engagement pour une nouvelle réglementation des établissements de plages et annoncer un nouveau décret autorisant, sous certaines conditions, leur ouverture à l'année.Le président de la Fédération nationale des plages restaurants, René Colomban, a rappelé au secrétaire d’Etat, les efforts consentis par les professionnels depuis plusieurs mois pour élever les standards de l'offre, notamment avec la marque Qualité tourisme.Rappelons qu’une mission d’inspection conjointe des ministères de l’environnement et du développement durable écologie et de l’intérieur (inspection générale de l’administration) a préconisé en janvier 2009 un certain nombre d’assouplissements.Un projet de décret modificatif pour assouplir les dispositions en vigueur, notamment les critères pour l’ouverture à l’année, a été élaboré, mais en mars 2010, lors d’une réunion interministérielle, il est apparu nécessaire de procéder à des travaux complémentaires pour déterminer précisément l’impact.des dispositions projetées.
