A peine trois mois après avoir présenté leur opération Tous au restaurant, Alain Ducasse et Laurent Plantier ont réuni à l'Hôtel de Ville, à l'invitation de Jean-Bernard Bros, adjoint au Maire de Paris, qui soutient l'initiative, le banc et l'arrièrebanc de la presse et des représentants de la profession. Ils ont pu dressé un premier bilan de l'engagement des restaurateurs pour faire de la semaine du 7 au 13 juin une grande fête populaire de la gastronomie, qui pourrait marcher sur les traces de la Fête de la Musique, si elle rencontre le succès escompté auprès de la population.www.tousaurestaurant.comLe principe est finalement assez simple : pour faire retrouver le chemin des restaurants français par le plus de monde possible, ils ont suggéré que tous les restaurants participant à l'opération propose à midi un menu de qualité pour 20,10 euros et le soir un menu, un peu plus gastronomique pour 35 euros. D'ores et déjà 700 établissements sont listés sur le site Tousaurestaurant.com qui sert de portail pour réserver son déjeuner et son dîner, parfois dans de très belles maisons.“Il faut que cela soit véritablement un rendez-vous populaire et généreux pour donner aux gens l'envie de sortir, de pousser la porte de nos établissements pour apprécier de nouvelles saveurs et ambiances”, insiste le Chef basque aux multiples étoiles. S'il a été assez facilement suivi par ses grands confrères, le pari ne pourra être gagné que si les restaurants de quartier se joignent à la fête dans toute la France et pas seulement à Paris. Le tandem ne veut pas s'approprier l'événement et considère qu'il sera réussi s'il “appartient à tout le monde” et c'est pour cela qu'ils n'ont pas cherché à imposer de règles précises sur la formule, la qualité des produits...“Un restaurant qui n'en profitera pas pour être généreux et servir de la vraie qualité se grillera tout seul et perdra tout le bénéfice d'une nouvelle clientèle qu'il aurait pu séduire”, déclare confiant Laurent Plantier. Plusieurs réseaux se sont associés comme le Groupe Flo ou le groupe Lucien Barrière. Le SNRTC encourage aussi le mouvement.
