[Vu dans la presse] Thierry Marx, président de l’UMIH lançait un appel dans le JDD pour régulariser les salariés étrangers de l’hôtellerie restauration. Un appel qui fait échos à celui lancé par la American Hotel & Lodging Association (AHLA) à travers leur initiative Workforce & Immigration Initiative.

Interrogé par le JDD, Thierry Marx souligne que le secteur CHR n’est pas considéré à date comme métier en tension alors même que 200 000 postes sont non pourvus. « Ces carences de personnel empêchent le développement de l’activité voire son maintien à niveau. »

Il ajoute « Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain. L’UMIH la réclame depuis Longtemps. Ces travailleurs vivent en France depuis de nombreuses années, sont intégrés, ont un logement, un projet professionnel dans lequel ils s’épanouissent. » […] « Et un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, leur titre est suspendu. »

Une entreprise, c’est de l’humain : on connait nos collaborateurs, on voit leur ponctualité, leur implication, leur envie de réussir… Et quand leur titre n’est pas renouvelé, c’est un crève-cœur. »

Interview en longueur.

Outre-Atlantique, l’AHLA déclare que 350 000 postes restent à pourvoir par rapport à février 2020 dont 105 000 uniquement dans l’hôtellerie. Ils appellent au déploiement de solutions bipartites pour permettre l’intégration d’un plus grand nombre de migrants dans l’économie américaine. Les arguments sont les mêmes qu’en France, permettre de soutenir la croissance de la demande avec une main d’œuvre qui fasse tourner les entreprises.

Deux interventions qui démontrent, s’il en était encore besoin, le formidable outil qu’est le secteur de l’hospitality pour intégrer des personnes venues de tous horizons et leur permettre de s’épanouir.