
• La filiale d’exploitation du groupe Equalliance s’appuie à la fois sur la filiale de promotion immobilière, Oceanis, et sur d’autres investisseurs pour ajouter des résidences urbaines à son portefeuille. • Avec 10 établissements gérés en 2006 et 18 en 2009, Park & Suites dépassera la barre des 50 en 2010 avec un objectif de 100 résidences en 2013 pour s’afficher leader sur le segment urbain. • La nouvelle marque ombrelle recouvre aujourd’hui trois segments complémentaires en termes de confort, et une approche plus originale avec ses villages pour des séjours de longues durées en famille.
Le groupe familial Equalliance, installé à Montpellier, appuyé sur deux partenaires financiers Apax Partners et Natixis Private Equity, se développe dans trois directions complémentaires : la promotion avec Oceanis, la distribution avec O Com, et l’exploitation avec Park & Suites. Héritier de MySuite Appart-Hôtels, Park & Suites affiche ses nouvelles ambitions après la nomination de Franck Manna, passé de la direction commerciale à la direction générale. Au départ créée pour exploiter les résidences construites par Oceanis, Park & Suites élargit son périmètre, contacté par des propriétaires en quête d’un bon opérateur et attentif aux opportunités de reprise générées par la crise du secteur. Alors qu’il ne comptait qu’une dizaine de résidences en gestion il y a quatre ans, et 18 en 2009, le parc a bondi à 46 résidences au début de l’année 2010, pour 4 475 appartements à louer. Le CA de 29 millions d’euros de 2009 pourrait pratiquement doubler avec un objectif de 57 millions fin 2010. D’ores et déjà 45% de la capacité en gestion n’a pas le groupe pour origine et la croissance externe devrait accompagner les mises en chantiers d’Oceanis. Douze nouvelles résidences sont en cours de construction pour compléter la couverture nationale et accélérer la présence en Ile-de-France. Tours et Marseille devraient ouvrir leurs portes dans les semaines à venir, et Blois dès l’an prochain.Park & Suites a également développé un produit plutôt original sous la marque Village. Il s’agit de résidences réunies dans un même ensemble en périphérie de grandes villes et destinées à accueillir dans un cadre plus convivial des cadres en mobilité avec leurs familles. “Nous en gérons 9 à ce jour avec des prix moyens plus bas qu’en centre ville, mais compensés par 90 à 95% de taux d’occupation à l’année”, explique Vincent Compagnon qui profite aussi de leur localisation dans des régions touristiques pour toucher une clientèle loisirs. “C’est le seul écart par rapport à notre stratégie davantage tournée vers les hommes d’affaires, mais c’est une réelle opportunité de complémentarité”.“Nous nous sommes fixés un objectif à court terme, à l’horizon 2013 gérer une centaine de résidences en centre ville ou dans les centres d’affaires, et devenir ainsi le leader national sur le segment de la résidence urbaine”, explique Vincent C omp a g n o n , directeur commercial. Pour se distinguer d’une concurrence déjà bien établie sur le créneau, Park & Suites développe une approche plus souple : “Nous proposons aux clients des formules adaptées à la durée du séjour, avec plus ou moins de services hôteliers pour qu’ils puissent construire leur forfait. Notre rentabilité est assurée en faisant un bon yield entre ces différentes formules, consommatrices de personnel”, poursuit-il.Avec une importante force commerciale sur le terrain pour ratisser la clientèle de proximité, la société réalise 70% de son chiffre d’affaires avec des clients en compte, 5% via son site Internet, et 25% avec des partenaires TO et agences de voyages en ligne. La montée en puissance du site est une autre priorité, avec une 4e version déclinée depuis la nouvelle charte graphique et identité visuelle de Park & Suites. Ce sont ces bons résultats, en période de crise, qui devraient inciter des propriétaires et notamment des institutionnels à confier leurs résidences à un groupe visiblement ambitieux.Park & Suites a également développé un produit plutôt original sous la marque Village. Il s’agit de résidences réunies dans un même ensemble en périphérie de grandes villes et destinées à accueillir dans un cadre plus convivial des cadres en mobilité avec leurs familles. “Nous en gérons 9 à ce jour avec des prix moyens plus bas qu’en centre ville, mais compensés par 90 à 95% de taux d’occupation à l’année”, explique Vincent Compagnon qui profite aussi de leur localisation dans des régions touristiques pour toucher une clientèle loisirs. “C’est le seul écart par rapport à notre stratégie davantage tournée vers les hommes d’affaires, mais c’est une réelle opportunité de complémentarité”.