
• Avec plus de 11 % de croissance du chiffre d’affaires sur la saison estivale, Odalys Vacances profite de la vague du tourisme intérieur et des formules low cost. • La saison hivernale se profile avec quelques incertitudes et un dispositif destiné à traiter les ventes de plus en plus tardives • Le développement est toujours à l’ordre du jour avec des projets neufs, mais également des opportunités de reprises auprès d’opérateurs défaillants. Le rapprochement structurel se poursuit avec le partenaire Vacances Bleues.
“Je n’ai jamais vu ça en 30 ans de carrière”, déclare François Mariette, président d’Odalys Vacances, ex-patron de Maeva dans les années 90. “Il fallait avoir le c?ur accroché pour ne pas trembler au début de la saison d’été. Nous avons pris près de 4 fois plus de commandes en juillet que l’an passé pour des départs quasi-immédiats. Plus d’une fois, les vacanciers appelaient d’une aire d’autoroute pour connaître les disponibilités du jour même. Du coup la saison a été bonne, avec une augmentation de 11,5% du chiffre d’affaires sur la saison, et de 4% à parc constant”. Comme les autres grands opérateurs de résidences de tourisme, Odalys Vacances a vu affluer les clients dans les résidences du Sud de la France : +3,5 % de CA à parc constant en Méditerranée, + 2% sur la côte atlantique, +5% en Corse, +10% en Espagne et +13% en Italie, mais une baisse sensible en Bretagne, une nouvelle fois touchée par les intempéries. Plus encore que les autres années, les vacanciers ont été sensibles à l’effet prix. Les périodes marquées par des baisses de tarifs (1ère semaine de juillet, 1ère quinzaine de septembre…) se sont envolées au détriment des périodes de “haute saison” stables ou en retrait sur 2008. Même comportement pour les formules économiques : mobile homes et camping-clubs. “Nous avons dû, en urgence, commander davantage de mobile homes pour certains sites”, confirme François Mariette. En multipliant les offres : villas, chalets, appartements en résidences, mobile homes, appartements au château… Odalys veut capter un maximum de créneau et profiter des arbitrages financiers des clients. La production hiver-printemps 2010 est aujourd’hui commercialisée avec une relative confiance “Avec les bons résultats de l’été, nous tiendrons nos objectifs 2009, ce qui n’était pas gagné en début d’année. Je croise les doigts pour la saison hivernale, qui représente 40 % de notre activité, avec 57 résidences à la montagne, 46 sur le littoral, une douzaine à la campagne et 5 en centre ville, une nouveauté Odalys City”, résume le président, prêt à subir encore les réservations tardives, fluctuant au gré de la météo. “Nos ventes sur Internet ont progressé de 32 % en un an”. Odalys sait pouvoir s’appuyer sur le réseau des CE qui pèse 31 % de son chiffre d’affaires. La mauvaise nouvelle risque de venir des TO étrangers (38 % du CA), qui subit le reflux important des clients britanniques et espagnols. Deuxième poids lourds français, Odalys poursuit son développement en suscitant de nouveaux projets appuyés par la défiscalisation. L’année 2010 sera marquée par l’ajout de 5 000 lits supplémentaires en projets neufs à St-Jean-de-Luz, en Normandie et en Loire-Atlantique. Une capacité au moins égale arrivera en 2011, mais François Mariette n’exclut pas de nouvelles reprises de résidences, face à la défaillance d’opérateurs souvent de petite taille. “Il y a des pépites dans un vaste lot de résidences qui n’auraient pas dû exister, s’il n’y avait pas eu les incitations fiscales. Nous en avons repris deux sur la côte d’Azur à RentAFlat. Il y a d’autres opportunités, même si ce n’est pas une stratégie délibérée d’Odalys”. Initié en février 2008, le rapprochement entre Odalys, désormais actionnaire à 40 %, et Vacances Bleues se poursuit au niveau des structures et des équipes pour arriver à des échanges d’expertise sur les marchés privilégiés de chacun. La production reste séparée même si l’alliance commerciale est en marche.“Je n’ai jamais vu ça en 30 ans de carrière”, déclare François Mariette, président d’Odalys Vacances, ex-patron de Maeva dans les années 90. “Il fallait avoir le c?ur accroché pour ne pas trembler au début de la saison d’été. Nous avons pris près de 4 fois plus de commandes en juillet que l’an passé pour des départs quasi-immédiats. Plus d’une fois, les vacanciers appelaient d’une aire d’autoroute pour connaître les disponibilités du jour même. Du coup la saison a été bonne, avec une augmentation de 11,5% du chiffre d’affaires sur la saison, et de 4% à parc constant”. Comme les autres grands opérateurs de résidences de tourisme, Odalys Vacances a vu affluer les clients dans les résidences du Sud de la France : +3,5 % de CA à parc constant en Méditerranée, + 2% sur la côte atlantique, +5% en Corse, +10% en Espagne et +13% en Italie, mais une baisse sensible en Bretagne, une nouvelle fois touchée par les intempéries. Plus encore que les autres années, les vacanciers ont été sensibles à l’effet prix. Les périodes marquées par des baisses de tarifs (1ère semaine de juillet, 1ère quinzaine de septembre…) se sont envolées au détriment des périodes de “haute saison” stables ou en retrait sur 2008. Même comportement pour les formules économiques : mobile homes et camping-clubs. “Nous avons dû, en urgence, commander davantage de mobile homes pour certains sites”, confirme François Mariette. En multipliant les offres : villas, chalets, appartements en résidences, mobile homes, appartements au château… Odalys veut capter un maximum de créneau et profiter des arbitrages financiers des clients. La production hiver-printemps 2010 est aujourd’hui commercialisée avec une relative confiance “Avec les bons résultats de l’été, nous tiendrons nos objectifs 2009, ce qui n’était pas gagné en début d’année. Je croise les doigts pour la saison hivernale, qui représente 40 % de notre activité, avec 57 résidences à la montagne, 46 sur le littoral, une douzaine à la campagne et 5 en centre ville, une nouveauté Odalys City”, résume le président, prêt à subir encore les réservations tardives, fluctuant au gré de la météo. “Nos ventes sur Internet ont progressé de 32 % en un an”. Odalys sait pouvoir s’appuyer sur le réseau des CE qui pèse 31 % de son chiffre d’affaires. La mauvaise nouvelle risque de venir des TO étrangers (38 % du CA), qui subit le reflux important des clients britanniques et espagnols. Deuxième poids lourds français, Odalys poursuit son développement en suscitant de nouveaux projets appuyés par la défiscalisation. L’année 2010 sera marquée par l’ajout de 5 000 lits supplémentaires en projets neufs à St-Jean-de-Luz, en Normandie et en Loire-Atlantique. Une capacité au moins égale arrivera en 2011, mais François Mariette n’exclut pas de nouvelles reprises de résidences, face à la défaillance d’opérateurs souvent de petite taille. “Il y a des pépites dans un vaste lot de résidences qui n’auraient pas dû exister, s’il n’y avait pas eu les incitations fiscales. Nous en avons repris deux sur la côte d’Azur à RentAFlat. Il y a d’autres opportunités, même si ce n’est pas une stratégie délibérée d’Odalys”. Initié en février 2008, le rapprochement entre Odalys, désormais actionnaire à 40 %, et Vacances Bleues se poursuit au niveau des structures et des équipes pour arriver à des échanges d’expertise sur les marchés privilégiés de chacun. La production reste séparée même si l’alliance commerciale est en marche.