
Le groupe de loisirs, filiale de la Financière Duval, continue sa régulière montée en puissance. L’exercice 2010 marquera une progression nette de son activité et une accélération de son développement. Après les mobiles homes et les campings, les châteaux et les villas, Odalys se renforce dans les résidences urbaines et attaque le créneau de la résidence étudiante.
Une nouvelle fois la saison estivale d’Odalys aura été plutôt florissante avec la confirmation de tendances de fond comme la vente de toute dernière minute et la concentration des périodes. “De moins de 10 000 l’an dernier, nous sommes passés à 47.000 visites/jour sur notre site Internet au début de l’été. Nous avons même des appels de clients depuis une aire d’autoroute pour choisir la résidence, point de chute des vacances. Je n’ai jamais vu cela en plus de vingt ans de carrière”, explique François Mariette, président d’Odalys. A périmètre constant, les hausses d’activité sont générales sur tous les sites avec des variations sensibles : +7% sur la côté atlantique, +4% sur la Méditerranée, mais +5% en Corse, +4% à la campagne et seulement +1% en montagne.• 278 sites en France (y compris Corse), Italie (y compris Sardaigne) et Espagne, dont 241 résidences clubs, 25 parcs Vitalys (campings), 9 hôtels et 3 Odalys City. _ • 102 000 lits touristiques _ • 1 500 villas et chalets _ • 145 M€ de CA en 2009 _ • 2,1 millions de clients (62% française – 38% européenne)Sur cette base, le groupe table sur un chiffre d’affaires annuel proche de 160 M€ (+9%), conforme aux prévisions, et un résultat net supérieur à 6 M€. Grâce à Internet, Odalys, traditionnellement très présent auprès des groupes et comités d’entreprise, voit sa clientèle individuelle grimper de quelques points, franchissant le cap des 21% du CA, pour 40% pour les groupes, et le solde avec des contrats de tour-opérateurs français et étrangers.A la veille de la saison d’hiver, le parc des résidences en location va encore augmenter avec 6 nouvelles destinations (Flaine, La Joue du Loup, ND de Bellecombe, Puy-St-Vincent, Vallorcine et Val-Thorens) soit 49 stations des Alpes et des Pyrénées et 72 résidences opérationnelles. Le parc du littoral gagne lui-aussi 5 résidences, pour dépasser le cap des 50, avec notamment le nouveau modèle privilégié proche du resort comme à St-Jean-de-Luz avec le Domaine Iratzia : un hôtel, des appartements, un restaurant, des installations sportives à 400 m de la plage ; ou encore le Domaine de l’Emeraude au Tronchet, près de St-Malo, avec un centre de thalasso adjacent.Par ailleurs, Odalys accélère sa présence urbaine avec un objectif de 30 Odalys City, en s’appuyant sur le dispositif fiscal Bouvard-Sellier, et en se démarquant de ses confrères par une offre revisitée. “Les nouvelles résidences comporteront des appartements de deux pièces et auront systématiquement une piscine couverte et un centre spa-balnéo ouvert sur l’extérieur”, explique François Mariette qui constitue une filiale spécialisée dans l’exploitation. Les prochaines ouvertures sont programmées à Genève-Ferney Voltaire, Colmar, Strasbourg, Marseille, Dijon, Nantes et Rennes. Sur le créneau urbain, Odalys lance un nouveau produit : Odalys Campus pour s’adresser aux étudiants avec une résidence plus low-cost. La première unité va ouvrir en 2012 sur la Cannebière de Marseille avec 155 appartements, un centre de fitness, un café-patio. Toutes les villes universitaires, à commencer par Aix-Marseille, sont sur la liste des sites potentiels.Le développement est résolument à l’ordre du jour avec 31 nouvelles résidences dans les tuyaux entre 2011 et 2012, soit 13 130 lits supplémentaires. Un gros projet mobilise l’équipe de développement, une extension de la station Arc 1800, avec un mini-resort autour d’une piscine-spa de 800 m². Repris à Intrawest qui a quitté la France, la première tranche du projet comprend 135 appartements en cours de commercialisation.Odalys