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Mesures en faveur de l’emploi des jeunes et des seniors

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Publié le 08/03/11 - Mis à jour le 17/03/22

Le Chef de l'Etat prône la mise en place d'un système de bonus-malus : «Les entreprises qui ne s'ouvrent pas à l'alternance seront sévèrement sanctionnées, les entreprises qui remplissent presque leurs objectifs seront très peu sanctionnées, les entreprises qui dépassent leurs objectifs seront récompensées».

Si le nombre d’entrées en contrats d’alternance s’est stabilisé en 2010, grâce aux mesures d’urgence, il n’en reste pas moins qu’il reste nettement infé­rieur à celui de 2008, avant la crise financière et économique. Face à ce constat, le Président de la République a annoncé lors d’un récent déplacement à Bobigny que le gouvernement va rétablir l’exo­nération de charges sur les embauches supplémentaires de jeunes en alternance qui avait été instaurée dans le cadre du plan de relance. Cependant, cette exonéra­tion portera uniquement sur six mois au lieu de douze auparavant. Il entend également d’assouplir les conditions d’ancienneté pour être maître d’apprentissage.Au total, 250 millions d’euros seront consacrés aux contrats aidés, le reste étant destiné à la formation des demandeurs d’emploi ainsi qu’à la revalorisation du statut d’appren­ti, qui sera aligné sur celui d’étu­diant.Ainsi, à partir du 1er mars 2011, les entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent un jeune de moins de 26 ans en alternance bénéficie­ront pendant six mois d’une exoné­ration totale de charges sociales. Le chef de l’Etat a également évoqué le développement des formations en alternance (apprentissage, contrats de professionnalisation) en annon­çant la mise en place d’un fonds de 500 millions d’euros à travers le grand emprunt pour moderniser les centres de formation profession­nelle (CFA) et créer des places d’hébergement pour les apprentis. Il a fixé pour objectif d’atteindre 800.000 jeunes en alternance d’ici à 2015, contre 600.000 aujourd’hui. Pour y parvenir, le gouvernement entend inciter plus fortement les grandes entreprises de plus de 250 salariés à recourir à ces formations, davantage utilisées par les PME, via un système de bonus/malus en matière de taxe d’apprentissage qui représente aujourd’hui 0,5% de la masse salariale.En ce qui concerne l’embauche d’un demandeur d’emploi âgé de plus de 45 ans, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’une aide financée par l’Etat de 2 000 € sera versé aux employeurs pour chaque embauche. Cette nouvelle aide sera cumulable à celle de 2 000 € déjà versée par Pôle Emploi pour les contrats de professionnalisation destinés aux salariés âgés de 26 ans et plus, et avec l’exonération de charges sociales applicables aux contrats de professionnalisation pour les demandeurs d’emploi âgés de plus de 45 ans.Enfin, pour les contrats aidés, réser­vés aux personnes éloignées de l’emploi depuis très longtemps, le chef de l’Etat a annoncé le finance­ment de 7 000 contrats d’autonomie supplémentaires, soit un total de 15.000 contrats en 2011, pour les jeunes des quartiers en difficulté.Au total, 250 millions d’euros seront consacrés aux contrats aidés, le reste étant destiné à la formation des demandeurs d’emploi ainsi qu’à la revalorisation du statut d’appren­ti, qui sera aligné sur celui d’étu­diant.

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