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Réseau volontaire de luxe : Exclusive Hotels joue la techno à fond

6 min de lecture

Publié le 22/09/09 - Mis à jour le 17/03/22

• En période difficile, les hôteliers indépendants sont plus enclins à se rapprocher d’un réseau et Exclusive Hotels enregistre plus d’une vingtaine de nouveaux arrivants. • Si le volume d’affaires et le volume des nuitées réservées subissent les conséquences de la crise et la faiblesse des marchés étrangers, l’outil technologique développé par Exclusive Hotels permet de limiter le recul.

Le réseau Exclusive Hôtels fête cette année son 15e anniversaire. Né en 1994 sous le nom des Hôtels Unis de Paris, il garde dans ses gènes une forte présence parisienne avec 102 établissements 3* et 4* sur un parc commercialisé de 200 boutique hôtels. A la tête de l’entreprise, Bernadette Chevallier tient à conserver “cette très forte légitimité parisienne” tout en élargissant le réseau vers les métropoles régionales et surtout l’Europe. Sur les vingt nouveaux venus en 2009, 5 seulement sont parisiens, dont un poids lourd, Le Napoléon, et une originalité, Le Gabriel, 1er hôtel Detox, dans le XIe. Une dizaine d’autres se répartissent entre l’Italie, la Belgique, Londres et la Bulgarie. Alors qu’en période faste, les ventes directes et les grands sites Internet ont boosté les ventes des hôtels indépendants, la crise a conduit pas mal d’hôtelier à se tourner vers le réseau : “Nous sommes plus souvent sollicités par des établissements qui nous ignoraient auparavant et des adhésions récentes découlent du besoin évident de diversifier les clientèles et de s’appuyer sur notre force marketing et nos outils”, concède Bernadette Chevallier. La recherche continue en direction de Marseille, Nantes... et les grandes métropoles europénnes, notamment en Italie, 1er territoire de chasse. Exclusive Hotels reste prudent sur le recrutement car le “gâteau à partager” n’a pas augmenté. Le nombre d’hôtels est globalement stable, après le départ de 18 hôtels, et tous ne profitent pas au même niveau du flux de réservations. “Nous représentons de 3 à 30 % du chiffre d’affaires d’un hôtel adhérent, selon sa localisation et sa capacité à utiliser tous les outils mis à sa disposition, sans compter l’action marketing que nous développons au profit du réseau via les actions de communication et de promotion”, résume la présidente qui souhaite s’orienter vers un nouveau modèle économique. “A plusieurs occasions nous avons signé un contrat qui s’apparente à de la franchise, avec un pourcentage sur le chiffre d’affaires. C’est un modèle que j’aimerais appliquer plus largement et qui traduit l’engagement complet que nous avons, tant en support de ventes qu’en marketing”. Le volume des nuitées généré directement en 2008 - 158 000 - marquait déjà un premier recul sur une année 2007 exceptionnelle et 2009 ne sera pas un excellent cru. “Nous avons déjà enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 9 % à fin juillet”, reconnaît Bernadette Chevallier, “mais nous progressons sur certains créneaux, comme les GDS, grâce à la sophistication de nos outils. Nous faisons mieux que le marché, avec des prix moyens qui résistent bien, malgré une concurrence féroce”. D’ores et déjà, 150 hôtels ont adopté le code GDS (EU) et une nouvelle version du programme a été écrite qui donne accès en temps réel 24h/24 au stock mis à disposition par les hôteliers via l’extranet. “70% de nos ventes sont automatisées avec un lien sophistiqué entre la centrale et les hôteliers qui permet de ne pas rater une vente. C’est un outil que seul les grands groupes intégrés ont à leur disposition et que nous continuons d’améliorer constamment”, insiste la présidente. Le réseau vient par ailleurs de signer un premier contrat de représentation sur le marché US.Le réseau Exclusive Hôtels fête cette année son 15e anniversaire. Né en 1994 sous le nom des Hôtels Unis de Paris, il garde dans ses gènes une forte présence parisienne avec 102 établissements 3* et 4* sur un parc commercialisé de 200 boutique hôtels. A la tête de l’entreprise, Bernadette Chevallier tient à conserver “cette très forte légitimité parisienne” tout en élargissant le réseau vers les métropoles régionales et surtout l’Europe. Sur les vingt nouveaux venus en 2009, 5 seulement sont parisiens, dont un poids lourd, Le Napoléon, et une originalité, Le Gabriel, 1er hôtel Detox, dans le XIe. Une dizaine d’autres se répartissent entre l’Italie, la Belgique, Londres et la Bulgarie. Alors qu’en période faste, les ventes directes et les grands sites Internet ont boosté les ventes des hôtels indépendants, la crise a conduit pas mal d’hôtelier à se tourner vers le réseau : “Nous sommes plus souvent sollicités par des établissements qui nous ignoraient auparavant et des adhésions récentes découlent du besoin évident de diversifier les clientèles et de s’appuyer sur notre force marketing et nos outils”, concède Bernadette Chevallier. La recherche continue en direction de Marseille, Nantes... et les grandes métropoles europénnes, notamment en Italie, 1er territoire de chasse. Exclusive Hotels reste prudent sur le recrutement car le “gâteau à partager” n’a pas augmenté. Le nombre d’hôtels est globalement stable, après le départ de 18 hôtels, et tous ne profitent pas au même niveau du flux de réservations. “Nous représentons de 3 à 30 % du chiffre d’affaires d’un hôtel adhérent, selon sa localisation et sa capacité à utiliser tous les outils mis à sa disposition, sans compter l’action marketing que nous développons au profit du réseau via les actions de communication et de promotion”, résume la présidente qui souhaite s’orienter vers un nouveau modèle économique. “A plusieurs occasions nous avons signé un contrat qui s’apparente à de la franchise, avec un pourcentage sur le chiffre d’affaires. C’est un modèle que j’aimerais appliquer plus largement et qui traduit l’engagement complet que nous avons, tant en support de ventes qu’en marketing”. Le volume des nuitées généré directement en 2008 - 158 000 - marquait déjà un premier recul sur une année 2007 exceptionnelle et 2009 ne sera pas un excellent cru. “Nous avons déjà enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 9 % à fin juillet”, reconnaît Bernadette Chevallier, “mais nous progressons sur certains créneaux, comme les GDS, grâce à la sophistication de nos outils. Nous faisons mieux que le marché, avec des prix moyens qui résistent bien, malgré une concurrence féroce”. D’ores et déjà, 150 hôtels ont adopté le code GDS (EU) et une nouvelle version du programme a été écrite qui donne accès en temps réel 24h/24 au stock mis à disposition par les hôteliers via l’extranet. “70% de nos ventes sont automatisées avec un lien sophistiqué entre la centrale et les hôteliers qui permet de ne pas rater une vente. C’est un outil que seul les grands groupes intégrés ont à leur disposition et que nous continuons d’améliorer constamment”, insiste la présidente. Le réseau vient par ailleurs de signer un premier contrat de représentation sur le marché US.

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