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Rennes capitalise sur le parcours du BGV

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Publié le 10/05/11 - Mis à jour le 17/03/22

• Inversion de tendance depuis 2010. Les hôteliers commencent à rétablir leur taux d’occupation à la baisse depuis 10 ans. Dominé par le tourisme d’affaires, un domaine où les budgets des entreprises ont été revus à la baisse, le parc hôtelier rennais s’est étoffé sur la même période. • La ville qui demeurait le parent pauvre de la Bretagne en termes de structure d’accueil pour les congrès va s’équiper d’un palais innovant situé en centre ville en 2016 au Couvent des Jacobins. • Rennes Métropole voit loin et veut s'inspirer du modèle d’Euralille du centre de Lille pour optimiser le projet Bretagne Grande Vitesse et transformer la gare en un pôle d’échange multimodal.

Rennes à 1h27 de Paris au lieu des 2h actuelles, c’est pour 2014 grâce au prolongement du TGV Ouest. La capitale de la Bretagne, déjà aisément accessible en avion et à moins d’une heure de la mer et des principaux sites touristiques de Bretagne, se prépare pour profiter au maximum de ce nouveau gain de temps. “C’est une nouvelle étape dans notre développement. Cela doit nous aider à mieux faire et à accroître notre nombre de visiteurs, notamment Franciliens. Ces derniers ont d’ailleurs fait l’objet d’une campagne de communication en ce sens”, souligne Dominique Irvoas-Dantec, la directrice de l’office de tourisme de Rennes Métropole depuis 2005.“La tendance est correcte. On peut dire qu’elle se situe pour nous dans de bons niveaux. Nous sommes situés à la périphérie de Rennes et nous travaillons à 90% avec le segment affaires (PSA, les industries locales, les VRP). Nous ne sommes pas touchés par une augmentation du flux touristique. D’ailleurs, on ne peut pas dire que la caractéristique principale de Rennes soit le tourisme. C’est sans conteste le tourisme d’affaires qui est le moteur de l’industrie hôtelière de la ville. Il y a un grand décalage entre la politique visée et ce qui se passe réellement pour le moment. Le futur congrès sera une bonne chose pour les hôtels de centre ville, beaucoup moins pour les hôtels de périphérie comme le nôtre. Toutefois, nous bénéficions actuellement du bon développement des salons au Parc des expositions. Je note que les 35H ont modifié les comportements des hommes d’affaires qui ont diminué leur nombre de nuitées. Certains hôtels ont des pratiques tarifaires souples mais nous préférons pratiquer des tarifs fixes.”Cette ligne grande vitesse doit s’accompagner d’une transformation de la gare de Rennes (point nodal ferroviaire de la Bretagne). En effet, avec la construction de la ligne à grande vitesse et cette nouvelle desserte, l’aménagement de la gare a changé d’échelle. Baptisé «EuroRennes» et désormais porté par Rennes Métropole, le projet mise sur la transformation complète du quartier, la création de 180 000 m² de bureaux, commerces et logements neufs, et l’élargissement du centre-ville. A l’horizon 2020, la fréquentation de la gare devrait même atteindre 128 000 passages par jour. Le double par rapport à la fréquentation de 2007…Revenons au présent. Les efforts de la ville pour augmenter les flux du tourisme d’agrément commencent à être payants. “En 2010, 74% des visiteurs qui sont passés à l’office sont venus pour des informations loisirs, contre 45% en 2000. Nous avons développé un city pass (valable pour 2 jours au prix de 13 €), des packages, à l’image de nombreuses villes. D’autre part, en 2010, la nouvelle entrée, sur le parvis de la chapelle du XVème siècle, a contribué à booster la fréquentation. Au-delà de la clientèle bretonne fortement présente, l’office démarche de nouveaux marchés, notamment celui des villes de l’Est, directement reliées par TGV”, déclare la directrice. Baromètre de cette progression sensible des visiteurs loisirs : en 2010, l’office du Tourisme de Rennes Métropole a accueilli 288 000 personnes contre 224 000 en 2008.C’est une nouvelle qui doit satisfaire les professionnels de l’hôtellerie qui constatent une baisse de 10% du taux d’occupation sur Rennes depuis une dizaine d’années. La ville a davantage subi que d’autres les conséquences de la crise. Particulièrement parce que le tourisme d’affaires structure encore largement la demande sur Rennes. Alors la moindre inflexion de tendance est encourageante. 2010 a marqué une légère reprise puisque le TO s’est rapproché des 59%, près d’un point de plus qu’en 2009. ?L’amélioration est sensible concernant le tourisme d’agrément. Ces derniers étaient issus de Bretagne à 40%, d’Ile de France à 16% et des Pays-de-la-Loire à 10% en 2010”, souligne Dominique Irvoas-Dantec. Des efforts visant à installer Rennes dans les circuits touristiques on été faits, en participant notamment à des salons à l’étranger. “Le public espagnol tient la pôle position depuis 5 ans. Vivant dans de belles villes, ce public est très sensible au tourisme urbain de qualité. L’aspect patrimonial leur plait donc beaucoup sans oublier le caractère festif de la ville de Rennes qui leur convient bien”, détaille Dominique Irvoas-Dantec.Elle poursuit : ?Les études montrent que l’activité première des touristes arrivant dans une ville est la déambulation. Or, les rues de Rennes sont extrêmement propices à cette activité. D’autre part, la qualité jeune et dynamique de Rennes attire les étrangers”. Viennent ensuite les voisins d’outre-manche, très présents en Bretagne, les Allemands, les Belges, les Italiens et à moindre proportion les Américains et les Japonais. Pour séduire les amateurs de patrimoine, Rennes a dû mettre le sien en valeur : le Palais du Parlement de Bretagne, le centre médiéval et ses maisons à pans de bois colorés, les places royales, les Jardins du Thabor. Mais selon la directrice, le «must» rennais reste le Palais du Parlement de Bretagne. “Symbole et toile de fond des épisodes qui ont marqué l’histoire de la Bretagne, il est aussi, paradoxalement, un remarquable témoignage du grand décor royal et parisien du XVIIème siècle. Rennes est ville riche d’un point de vue architectural. Notez aussi que nous accueillons le deuxième marché de France sur la place des Lices et ses halles façon Baltard”. L’architecture moderne est également présente à Rennes grâce au travail de Christian de Portzamparc avec Les Champs Libres, un vaste ensemble composé du Musée de Bretagne, de l’Espace des Sciences et son planétarium, de la bibliothèque d’agglomération et de salles d’expositions temporaires.A Rennes, la dominante en matière d’hébergement hôtelier reste le trafic des voyageurs d’affaires. Avec 20.000 emplois de haut niveau, Rennes est la grande ville française qui a enregistré la plus forte progression de ses fonctions supérieures sur les dix dernières années. Preuve de son dynamisme, l’association Rennes Atalante a été créée en 1984 par Rennes Métropole en même temps que la technopole du même nom. Elle est un véritable outil de développement économique par l’innovation ayant pour mission de favoriser le développement et l’implantation des entreprises de haute technologie sur le département d’Ille-et-Vilaine. Elle fédère près de 270 adhérents des mondes de l’entreprise, de la recherche et de l’enseignement supérieur. Plusieurs salons importants sont organisés à Rennes, au Parc des Expositions (11 halls modulables, plus de 54 000 m² d’exposition, 30 000 places de parking) dont le SPACE, un salon professionnel des productions animales, qui se trouve être un des grands rendez-vous mondiaux pour les acteurs du secteur de l’élevage. Parmi eux, quelque 1 000 exposants composés notamment d’entreprises et d’éleveurs dont plus de 200 exposants étrangers. Egalement importante, la foire Internationale de Rennes avec une fréquentation moyenne autour des 800.000 visiteurs. Récemment, le Parc Expo de la capitale bretonne s’est vu renforcé dans Artibat. Installé auparavant à Nantes, le salon a ainsi accueilli en 2010 1 120 exposants et 35.000 visiteurs sur 65 000 m². Une arrivée qui a des conséquences économiques pour Rennes.De l’avis des hôteliers, Rennes manque néanmoins d’un centre de congrès adapté. Ce sera chose faite en 2016. Pour Dominique Irvoas-Dantec, “la métropole rennaise est porteuse et le futur congrès va nous permettre d’intensifier notre qualité d’accueil et nous permettre de recevoir d’importants congrès et des rencontres culturelles”. Aujourd’hui, devant la concurrence que se livrent les villes entre elles, un centre des congrès est essentiel. Nantes dispose de sa propre Cité des congrès depuis 1992 et Saint Malo de son Palais du Grand Large depuis 1984. Rennes va pouvoir se hisser au même niveau que ses voisines de l’Ouest. Après moult débats, il a été décidé que l’équipement sera intégré dans l’historique Couvent des Jacobins, au coeur du centre-ville. Il sera constitué d’un auditorium de 1.000 places en sous-sol, d’un autre de 300 places sur le toit d’un nouveau bâtiment, d’une salle polyvalente de 500 places et 20 salles de réunion. C’est le Briochin Jean Guervilly qui a été retenu pour la maîtrise d’oeuvre de cette lourde opération (84 M€). Pour Honoré Puil, vice-président délégué à l’urbanisme commercial, à l’artisanat, au commerce et au tourisme de Rennes Métropole, “ce nouvel outil va entraîner un certain nombre de projets, privés, très largement soutenus par Rennes Métropole, notamment un hôtel 4 étoiles en appui de ce futur centre de congrès”. Plus largement, d’ici 2012, 160 nouvelles chambres en 3 étoiles sur la ville (un établissement de 43 chambres) et sur Rennes Métropole sont déjà programmées. L’ouverture d’un Novotel de 89 chambres est prévue courant du mois de mai. A l’automne 2012, dans le quartier de la Courrouze, un hôtel 3 étoiles de 72 chambres est également prévu. Un hôtel 4 étoiles pour 2012. Enfin, il reste dans les cartons un projet de 4, voire 5 étoiles, sur la Métropole.Honoré Puil précise : “le tout est d’être en cohérence avec la programmation hôtelière que nous avons établie en 2006. Nous avions alors constaté un déficit en termes d’offre hôtelière sur la ville de Rennes. En conséquence, nous avons essayé de répondre aux demandes, et de soutenir cette progression. Depuis presque 10 ans, il y a une véritable augmentation de l’offre sur la ville et la périphérie. Aujourd’hui, nous souhaitons envoyer quelques indicateurs au marché. Avec le TGV Bretagne 2014, on remet en chantier une nouvelle programmation. C’est en cours et nous dévoilerons notre stratégie pour les années qui viennent à la fin de l’année”.Chiffres à retenir -*395 000 habitants à Rennes Métropole (estimation 2008) -*Près de 60 000 étudiants -*2ème ville de France pour la qualité de vie au Palmarès 2010 des villes qui gagnent de L’Express -*60 000 habitants supplémentaires sur les 5 dernières années. -*2ème aéroport de Bretagne en termes de trafic, 412 000passagers en 2010 et 120 destinations pour l'aéroport de Rennes Saint-Jacques -*800 000 tonnes de CO² économisées par an, grâce au projet Bretagne à Grande Vitesse -*Près de 980 000 nuitées enregistrées sur Rennes Métropole en 2010Rennes joue la CultureDans un contexte de forte concurrence, il est devenu impératif pour Rennes de cultiver sa spécificité culturelle. On constate en effet que la capitale de la Bretagne peine à retenir les touristes faute sans doute d’équipements incontournables ou d’événements majeurs. Rennes possède-t-elle suffisamment de grands événements culturels marquants pouvant capter de nouveaux touristes et les inciter à rester au moins une nuit sur place ? La ville en organise au moins deux qui attirent les projecteurs : les Rencontres Trans Musicales, un festival international de musiques actuelles qui se tient tous les ans début décembre à Rennes et qui s'étirent sur 3 à 4 jours avec une moyenne de 23 000 entrées payantes. Ce festival est dorénavant internationalement reconnu par la presse. Autre événement culturel et festif majeur à Rennes, le festival «A la tombée de la nuit » qui propose 5 jours de manifestations originales en été (spectacles de cirque, de musiques, installations artistiques). Une nouveauté enfin, très attendue par les hôteliers en manque d’événements, la mise en place d'une scénographie lumineuse intitulée «Monumentale odyssée », une immersion sonore et visuelle en relief sur le Parlement de Bretagne, organisée par l'office de tourisme et la Ville de Rennes et Rennes Métropole. Karim Khan-Renault, Président du Club hôtelier de la métropole rennaise et propriétaire du Chateau d'Apigné 4*Quelles sont les actions que vous comptez mener avec le Club hôtelier ?Le but du Club hôtelier de Rennes est d’abord de faire en sorte que les hôteliers puissent se connaître et qu’ils partagent leurs expériences. Par ailleurs, il s’agit pour nous de diffuser et maîtriser nos offres sur internet. Avec le nouveau site en construction, nous désirons mettre plus en avant nos offres de séjour. Sur le plan interne, le club diffuse des informations juridiques et sociales, sur l’évolution des règlementations, des conseils, propose des formations, discute des problématiques locales, intervient auprès des acteurs comme Rennes Métropole, l’office du Tourisme, la Chambre de Commerce. Nous organisons également des rencontres avec les autres clubs hôteliers bretons.Quelle est la situation de votre hôtel et plus globalement comment décrire la situation de l’industrie hôtelière à Rennes ? Nous avons 20 ans d’existence, mais notre activité d’hôtellerie est très récente, le Château d’Apigné est très axé sur le segment affaires (séminaires, congrès). Situés à 10mns du centre ville, nous accueillons une clientèle d’agrément le week-end et pendant les vacances scolaires. L’office de tourisme ainsi que Rennes Métropole font bouger les choses pour accélérer le développement de l’activité touristique à Rennes. Selon moi, il est important de mettre en valeur nos sites. Les illuminations prévues cet été dans le centre ville sont un exemple à suivre. Cette mise en valeur de la ville est essentielle et cela doit aller crescendo. Les touristes ne doivent pas venir à Rennes quand il ne fait pas beau sur la côte. Nous devons donc offrir un tourisme culturel de très bonne qualité. Par ailleurs, on ne désespère pas d’avoir un autre grand événement culturel. Rennes est avant tout une ville de tourisme d’affaires et accueille plusieurs grands salons dont Artibat et Space. L’arrivée du TGV est, quant à lui, une arme à double tranchant pour une ville comme Rennes. Il va falloir savoir retenir nos visiteurs… Aujourd’hui, tout le monde constate que les clients rationalisent de plus en plus leurs dépenses. 2008 et 2009 ont été très dures, 2010 et 2011 sont des années de reprise faible et fragile.Que pensez-vous des évolutions actuelles et futures du parc hôtelier rennais ? Le parc hôtelier rennais est insuffisant… sur 3 semaines de l’année ! Force est de constater que depuis 2006, on assiste à une baisse continuelle du taux d’occupation des hôtels sur la métropole. De 2002 à 2010, le taux d’occupation des hôtels de l’agglomération est passé de 65.10 % à 58,90 %. Les grands salons ne durent que quelques jours dans l’année... Avec l’arrivée de nouveaux hôtels, on va devoir attirer vers nous davantage de visiteurs. Rennes a des atouts avec une offre diversifiée et de qualité. Des actions sont à mener sur Rennes qui est encore sous-équipée en matière de structure d’accueil de congrès, contrairement à Saint-Malo. Il est vrai que la ville de Rennes a eu d’autres priorités comme le métro. Le centre de congrès qui est prévu pour 2016, qui est un choix de centre-ville, devrait dynamiser l’activité d’hôtellerie et restauration mais l’échéance est encore relativement lointaine.Elisabeth Ollivier-Henry, directrice de l’hôtel Ibis Rennes Centre Gare Sud“Notre hôtel Ibis de 90 chambres est situé proche de la gare. Le mois d’avril a été relativement satisfaisant malgré les dates des congés scolaires qui ne nous ont pas été favorables. Nous essayons donc de compenser avec le tourisme d’agrément en pratiquant une politique tarifaire plus souple, en l’occurrence nous offrons une formule à -15 euros. En avril, notre taux d’occupation a été de 87,70% et le prix moyen de 69,92 euros. Il est difficile de prévoir si les réservations pour l’année en cours sont à la hausse. Le segment affaires a représenté 63% de notre clientèle en avril. Nous avons reçu également un bon nombre d’étrangers. Nous observons une présence non négligeable de la clientèle espagnole. Les vols récents avec ce pays ainsi que notre proximité avec des villes comme Saint-Malo ou encore le St Michel participent à notre pouvoir d’attraction. Les campagnes de promotion qui ont eu lieu dans ce pays font également leur effet. Le futur congrès sera un nouvel atout pour les hôteliers du centre ville, combiné à un réseau de transports en commun efficace : métro, gare TGV.” Guy Gérault, directeur du Brit Hôtel Castel 2* de Rennes Chantepie“La tendance est assez aléatoire. Les vacances scolaires ont été beaucoup plus calmes cette année. Nous avons moins ressenti l’impact de la clientèle en provenance d’Ile de France. Je remarque un phénomène récent : les clients ont de plus en plus tendance à négocier. Nous essayons par conséquent de nous démarquer afin d’offrir des prix encore plus attractifs. Le début de l’année 2011 est à peu près équivalent à ce que nous avons connu en 2010. Notre clientèle est à 95% affaires en semaine. On sent nettement que les budgets des entreprises ont baissé sur ce segment. Auparavant, le lundi, mardi et mercredi, nous étions complets ; ce n est plus le cas aujourd’hui car nos clients restent le moins longtemps possible. Nous avons récupéré une clientèle 3 étoiles mais dans le même temps, nous avons perdu des clients qui optent désormais pour une catégorie inférieure. En période estivale, nous travaillons avec des tours opérateurs allemand, autrichien et suisse.”Anne-Marie Hervéou, directrice de l’hôtel des Lices“L’hôtel est situé dans le vieux Rennes. La tendance à la baisse de 2009/2010 s’est arrêtée même si la situation est loin d’être idéale. Notre clientèle est en grande majorité une clientèle d’affaires même si nous recevons des touristes le weekend. Mon sentiment est que les gens sont devenus extrêmement attentifs à ce qu’ils dépensent et calculent de plus en plus. Concernant la clientèle étrangère, je n’ai pas reçu d’Italiens en 2010 alors qu’ils avaient l’habitude de venir en nombre il y a quelques années. Pour moi, il existe un écart entre le flux touristique recensé par l’office de tourisme et les taux d’occupation de nos hôtels... Cette année, par exemple, je ressens moins la présence des Espagnols. Une chose est à noter : auparavant, nous bénéficiions du surplus des pics de fréquentation de Saint-Malo ou de la Baule mais dorénavant ces villes possèdent un parc hôtelier qui leur permet d’absorber toute leur clientèle.”Christophe Froger, directeur de l’Inter-Hotel de La Chaussairie 3*

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