
En recevant les représentants des organisations patronales de l'industrie hôtelière française, le secrétaire d'Etat en charge du Tourisme, Frédéric Lefebvre, a assuré que l'égalité de la taxation à 7% serait respectée sur toutes les formes d'hébergement et de restauration, et que la taxe de 2% sur les chambres de luxe serait retirée dès l'entrée en vigueur de la hausse de TVA.
Le ministre a apporté l’assurance aux représentants des professionnels que le taux réduit de TVA, passant à 7 %, respectera bien l’équité fiscale et s’appliquera bien à l’ensemble des produits et services actuellement taxés à 5,5 % hors produits de première nécessité. Il a également affirmé que la taxe de 2 % sur les nuitées d’hôtel de haut et moyen de gamme serait retirée.Dans un entretien récent avec notre confère La Tribune, Georges Panayotis, président de MKG Group, rappelait le caractère désiroire de cette taxe : «un prélèvement grotesque, qui ne ne rapportera pas grand-chose à l'État et car elle est facilement contoumable». Portant uniquement sur l'hébergement, elle poussait les hôteliers à baisser le prix de cette prestation sous le seuil des 200 euros, en renchérissant les autres prestations annexes, dont le petit-déjeuner. Si sa suppression est logiquement saluée, elle aura néanmoins conduit à un gaspillage d'argent pour adapter les outils, argent qui aurait été mieux utilisé en promotion commerciale ou en investissement dans le produit hôtelier.Dans ces conditions, “les organisations professionnelles ont réaffirmé les engagements de la profession dans le cadre du Contrat d’avenir et plus précisément dans ses volets concernant l’emploi, l’investissement, la qualité et la formation. Les organisations professionnelles maintiennent cette position pour autant que les mesures annoncées par le Gouvernement le 7 novembre 2011 soient confirmées par le Parlement.”La taxe sur les nuitées au-delà de 200 euros est sensée être perçue depuis le 1er novembre et implique de modifier à grands frais les logiciels de PMS pour effectuer les calculs nécessaires à sa perception. Hors l'instruction fiscale qui doit fixer les calculs n'est toujours pas parue. Un deuxième projet est en cours de révision et ne pourra pas être publié avant la fin novembre. Personne ne sait encore très bien ce qui va se passer. Si la taxe devra être payée de façon rétroactive ou si on pourra faire l'impasse complète comme si elle n'avait pas existé.Encore faut-il être certain que le Parlement va défaire ce qui a été voté en octobre dernier. Il appartient à Frédéric Lefebvre de défendre le dossier d'abord auprès des ministres du Budget et de l'Economie et de faire ensuite adopter la suppression par les députés et les sénateurs. Le parcours reste long.Dans un entretien récent avec notre confère La Tribune, Georges Panayotis, président de MKG Group, rappelait le caractère désiroire de cette taxe : «un prélèvement grotesque, qui ne ne rapportera pas grand-chose à l'État et car elle est facilement contoumable». Portant uniquement sur l'hébergement, elle poussait les hôteliers à baisser le prix de cette prestation sous le seuil des 200 euros, en renchérissant les autres prestations annexes, dont le petit-déjeuner. Si sa suppression est logiquement saluée, elle aura néanmoins conduit à un gaspillage d'argent pour adapter les outils, argent qui aurait été mieux utilisé en promotion commerciale ou en investissement dans le produit hôtelier.
