
Un rapport de l'Assemblé nationale évoque la possibilité de relever la taxe de séjour appliquée aux hôtels cinq étoiles et de la soumettre aux nouvelles formes d'hébergement touristique.
Après l'adoption par l'Assemblée nationale d'une augmentation des taxes de séjour pour les hôteliers (lire notre article), la fiscalité des professionnels de l'hébergement touristique en France fait à nouveau débat dans l'hémicycle. Un rapport de l'Assemblée nationale propose en effet d'augmenter la taxe de séjour pour les hôtels cinq étoiles et de l'appliquer aux nouvelles formes d'hébergements touristique. Elaboré par les députés Eric Woerth (UMP), Eric Straumann (UMP) et Monique Rabin (PS), il vise ainsi les sites Internet de locations de courte durée entre particuliers, comme Airbnb, qui échappent actuellement à la pression fiscale à laquelle doivent faire face les hôteliers. "Un consensus s'est dégagé au sein de la mission sur la nécessité d'adapter les règles de collecte de la taxe de séjour aux nouvelles donnes du marché de la location touristique, c'est-à-dire à la mise en location de logement via des sites internet", peut-on lire dans le rapport.L'autre point essentiel du rapport préconise en revanche une adaptation du barème de la taxe de séjour à l'évolution de l'offre et une augmentation du plafond applicable aux cinq étoiles et palaces.
