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Le débat sur la réforme du calendrier scolaire relancé en mars ?

3 min de lecture

Publié le 06/02/15 - Mis à jour le 29/06/23

Le cahier de vacances a du souci à se faire

Souhaité par les fédérations de parents d'élèves, le raccourcissement des vacances estivales n'est pas du goût des professionnels du tourisme. En marge des annonces qui seront faites en mars concernant les dates de la rentrée 2015, le débat devrait être remis sur la table.

La ministre de l'Education Nationale Najat Valalud-Belkacem a déclaré hier être "en réflexion globale" sur les dates de la rentrée scolaire 2015. Prévue initialement le 28 août pour le personnel enseignant et le 31 pour les élèves, elles devraient être repoussées (comme l'an dernier) au 1er et 2 septembre. Les professionnels du tourisme, qui devraient grappiller quelques jours de plus en fin d'été, veulent malgré tout revoir l'aménagement du calendrier scolaire. Les annonces qui seront faites concernant la date de la rentrée 2015 vers la mi-mars (ou début avril) devraient logiquement relancer le débat sur le calendrier général entre les différents syndicats d'enseignants, les parents d'élèves, les collectivités locales et les acteurs du tourisme.Les acteurs du tourisme contre un raccourcissement des vacancesSi tous s'accordent à dire qu'il faut revoir le calendrier scolaire, les divergences apparaissent avant même le début des discussions. La réforme territoriale va avoir un impact sur le zonage des vacances d'hiver et de printemps. Les syndicats, les parents d'élèves, les collectivités locales, les acteurs du tourisme notamment de montagne souhaitent maintenir les trois zones et fixer, comme cette année, ces petites vacances en février et avril et non jusqu'à mi-mars et mi-mai. Les parents d'élèves souhaitent en revanche un vrai troisième trimestre avec des conseils de classe début juillet (une sortie le 6 juillet est évoquée), d'autant plus que le Pont de l'Ascension devrait être inscrit sur le calendrier scolaire, offrant ainsi quatre jours sans écoles. Etaler le calendrier scolaire au delà du 2 juillet n'est pas envisageable pour les professionnels du tourisme, la SNCF et même la sécurité routière car cela aggraverait la concentration des vacances sur la période 14 juillet-15 août, déjà largement surchargée. Selon un sondage réalisé par Hospitality ON, avec Olakala, auprès de la profession, 68% des hôteliers sont en effet réfractaires à un possible raccourcissement des vacances scolaires.

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