
L'Umih Prestige, la struture de l'Umih regroupant les établissements de luxe présidée par Didier Le Calvez, alerte les pouvoirs prublics sur la location de courte-durée qui concurrence les palaces français de manière déloyale.
Mise en place depuis la rentrée 2013, la branche dédiée aux établissements de luxe de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie, Umih Prestige, s'inquiète de la concurrence déloyale que représente la location d'appartements de courte durée pour l'activité des palaces français. Pour son président, Didier Le Calvez : "Cette activité est une véritable industrie hors-la-loi. On constate la multiplication d'offres " packages " qui proposent des locations à la nuitée dans des hébergements luxueux, avec un service de concierge, de chefs à domicile, de chauffeur... Où est la différence avec un hôtel de prestige ? Aucune dans la prestation proposée... mais beaucoup dans le régime réglementaire et législatif, plus favorable que celui de l'hébergement marchand : absence de réglementation applicable en matière de sécurité, d'hygiène, d'environnement, d'accessibilité, de fiscalité, de cotisations sociales. Or, l'hôtellerie française, elle, investit pour se rénover et se mettre aux normes, recrute des emplois pérennes, pour refléter au quotidien l'excellence et le savoir-faire à la française".Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, rappelle quant à lui que le problème de la location de courte durée concerne tous les hébergements marchands : "Les inquiétudes des palaces et des établissements de prestige sont la preuve que la professionnalisation de ce type d'activité n'est pas un épiphénomène. Tous les hébergements marchands sont concernés. L'UMIH poursuit auprès du Gouvernement son action pour renforcer la loi ALUR et interdire la location pour les courts-séjours inférieurs à 6 nuits. Toutes les actions menées par l'UMIH vont dans un seul sens : appliquer aux nouvelles plateformes de locations de meublés des règles du jeu équitables et régulariser ces activités professionnelles".