Le couperet est tombé mercredi 23 septembre pour les métropoles d’Aix-en-Provence et Marseille, fermeture des bars et restaurants à compter du samedi 26 septembre. Mais n’existe-t-il pas d’autres alternatives sures et moins impactantes pour le secteur de l’hospitality ?
Une annonce qui a plongé les commerçants et professionnels du service dans la consternation. Après des mois d’efforts pour se conformer aux exigences sanitaires indispensables en cette période d’épidémie, allant pour certains jusqu’à la certification, il faut de nouveau fermer. Mais comment tenir à moyen et long terme sans aucune activité ni visibilité sur la reprise ? Les mesures de chômage partiel sont un réel coup de pouce pour les exploitants et propriétaires mais même fermé, un établissement hôtelier doit faire face à un reste à charge de 20%.
Que les bars doivent fermer, malgré le péril qui pèse sur ces entreprises, cela parait logique bien que consternant pour la vitalité économique du secteur. Accueillir une clientèle festive dans des endroits clos où l’on sert de l’alcool et où le but est d’interagir avec des personnes en dehors de son cercle de connaissances peut rendre la gestion du protocole très complexe et être une réelle source de risque.
A contrario, la fermeture des restaurants apparait moins évidente. Les restaurateurs et leur personnel sont désormais rodés à l’application des règles sanitaires. Les clients arrivent majoritairement par groupes déjà constitués et n’ont aucune velléité de créer du lien social avec d’autres tablées. Quand le client est assis dans sa zone de repas il enlève son masque, quand il circule il remet son masque et entre temps, les espaces sont nettoyés.
Quid de la clientèle des hôtels ? Où prennent-ils leurs petits-déjeuners ? Quid des autres repas ? Doit-on fournir un service de repas en chambre alors que par ailleurs les clients passent leurs journées ensemble ?
Jusqu’à maintenant, les exploitants d’hébergements et de restaurants ont fait preuve de responsabilité, de bonne volonté, de solidarité et d’optimisme. Ne peut-on pas les accompagner de manière plus mesurée et construire avec eux un dispositif adapté à leur modèle économique et aux impératifs sanitaires ?