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Bruxelles veut rendre l'Europe plus accessible aux touristes

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Publié le 02/04/14 - Mis à jour le 17/03/22

Aéroport

La Commission européenne envisage plusieurs mesures pour assouplir les règles de délivrance des visas, dont la mise en place d'un "visa d'itinérance".

Afin de venir en aide au secteur touristique européen pour stimuler la croissance, la Commission européenne a proposé plusieurs mesures pour faciliter les règles d'obtention de visa. Elle envisage notamment la création d'un visa d'itinérance pour permettre aux ressortissants de pays tiers d'entrer dans l'espace Schengen et d'y circuler pendant un an. La mesure cible ainsi des pays à fort potentiel de riches touristes, comme la Russie, la Chine, l'Ukraine, l'Arabie Saoudite, l'Inde et l'Afrique du Sud. D'autres propositions ont également été faites pour instaurer un ensemble de règles plus claires et accélérer les procédures, élargir la coopération consulaire et faciliter les visites régulières. "Notre proposition viendra en aide au secteur touristique européen à un moment où la concurrence internationale devient plus acharnée avec un nombre accru de pays qui comptent sur le tourisme pour produire de la croissance. Les nouvelles règles en matière de visas constituent la réponse à ce défi. Les modifications qu'elles apportent aideront le secteur du tourisme à faire face à la forte progression des flux touristiques vers l'Europe qui est attendue. Le tourisme est le moteur de croissance de l'UE et il a été le principal bastion de l'économie européenne pendant la récente crise", a déclaré Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé de l'industrie et de l'entrepreneuriat. "L'Europe doit se doter d'une politique des visas plus intelligente. Il nous faut attirer davantage de touristes, d'hommes et de femmes d'affaires, de chercheurs, d'étudiants, d'artistes et de professionnels de la culture", a ajouté Cécilia Malmström, commissaire aux Affaires intérieures. Selon une étude de la Commission, en 2012, l'Union aurait perdu 6,6 millions de voyageurs potentiels, originaires de six des pays comptant le plus grand nombre de voyageurs, à cause de procédures de visa trop lourdes. Un assouplissement des règles représenterait ainsi une hausse de 30% à 60% du nombre de voyages dans l'espace Schengen réalisés à partir de ces six mêmes pays. Cela pourrait représenter un total de 130 milliards d'euros de dépenses directes sur cinq ans et se traduire par la création de 1,3 million d'emplois dans le tourisme et les secteurs qui y sont associés.

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