
• Bien décidée à aller de l’avant malgré la crise, Tours se structure et organise son tourisme. • Visibilité, cohérence et compétitivité, tels sont en effet les objectifs de la nouvelle société d’économie mixte qui depuis mai 2009 réunit l’office de tourisme, le palais des congrès et le parc des expositions. • Mais pour renforcer son attractivité, la ville toute entière s’est lancée dans un vaste programme d’urbanisme
Comme la plupart des villes touristiques françaises, Tours a bénéficié de l’augmentation en 2009 du nombre de touristes de proximité. “Grâce à l’afflux des clients français, nous avons pu compenser en partie la baisse de 10 à 15% de la fréquentation étrangère, notamment des Britanniques, premier marché émetteur de la destination avec 20% de la clientèle internationale”, explique Patrick Le Noach, directeur de l’Office de tourisme de Tours. La catastrophe a donc pu être évitée. Mais si la fréquentation n’a pas été trop affectée, les professionnels du tourisme ont observé des reports de clientèle en hôtellerie et une baisse générale du panier moyen en restauration. “Si les gens continuent de visiter les châteaux de la Loire, un incontournable quand on vient à Tours, ils rognent davantage sur les frais annexes : la restauration, la visite de chais ou encore l’achat de souvenirs…”, poursuit Patrick Le Noach.“Nous avons repris cet établissement en 2008. C’était alors un hôtel 1 étoile, le Régina, avec douche et wc sur le palier. Mon épouse avait déjà dirigé un hôtel. Quant à moi, je viens du secteur du bâtiment. Nous avons donc allié nos compétences pour transformer l’ancien bâtiment en un hôtel actuellement en cours de classement 2 étoiles. Les démolitions ont commencé début janvier 2009 pour une réouverture partielle début juin 2009. Nous avons conservé les murs et refait l’ensemble de la distribution des chambres en tenant compte des nouvelles normes d’accessibilité. Une rampe d’accès à l’hôtel a notamment été créée au rez-de-chaussée et mène à une chambre adaptée à l’accueil des personnes à mobilité réduite. En tout, nous avons 20 chambres toutes climatisées et décorées dans un style contemporain et fonctionnel. Notre hôtel, rebaptisé hôtel Ronsard, est situé juste derrière le théâtre de Tours. Cette situation centrale nous permet d’accueillir une clientèle très variée - VRP, commerciaux, personnes en stage, touristes de passage… -, des gens qui reviennent vers l’hôtellerie de centre-ville, proche des commerces et des lieux de visite … Nous sommes encore en phase de commercialisation. L’hôtel est référencé sur les principaux sites de réservation hôtelière, le portail internet de la «Loire à vélo» et figure sur le guide du Routard des Châteaux de la Loire 2010. La présence sur le guide Michelin est la prochaine étape…”Face à une année 2010 encore en pointillés et une activité hôtelière de plus en plus imprévisible (voir témoignages), l’Office de tourisme a décidé, avec le comité départemental du tourisme, de reconduire son opération “Plus de Touraine”. L’idée, lancée en 2005 et encore plus d’actualité avec la crise, est de proposer pendant les mois les plus creux de l’année – février et novembre – 1000 chambres d’hôtels à moitié prix. Toutes les catégories sont concernées. En novembre 2009, 500 nuitées ont été réservées via cette offre. “Cette opération a plusieurs incidences. Non seulement elle permet aux hôteliers mais aussi aux acteurs touristiques de la région – châteaux, musées… - d’augmenter leur fréquentation pendant l’hiver, mais elle est aussi un excellent outil de communication. Elle favorise également la mutualisation du travail. Office de tourisme, CDT, hôteliers (40 professionnels participants) apprennent à gérer ensemble un même projet. Cela engendre une dynamique favorable au développement d’un secteur, le tourisme, devenu un véritable levier de développement économique”, analyse le directeur de l’Office de tourisme.Si la visite des châteaux continue à représenter 75% de la demande touristique, la ville veut mettre l’accent sur d’autres de ses atouts. “Diversifier ne veut pas dire gommer. Les châteaux sont le moteur de notre développement touristique, mais nous voulons élargir notre offre. Cela fait trois ans que nous y travaillons activement. De nouvelles filières sont développées et se structurent. Le tourisme à vélo en est une”. Tours est en effet située juste au milieu de la “Loire à vélo”, un circuit touristique qui à terme, en 2012, reliera Cuffy (Cher) à St-Brévin-les-Pins (Loire- Atlantique). Il y a deux ans, seuls 150 kilomètres de tronçons avaient été réalisés. Aujourd’hui, le projet en est à sa phase finale avec 600 kilomètres (sur 800 à terme) de parcours déjà accessibles permettant au cyclistes de découvrir 6 des 7 départements inscrits au programme : le Cher, le Loiret, le Loir-et-Cher, la Touraine, l'Anjou et la Loire Atlantique. Mais ce projet, et c’est tout l’intérêt, va au-delà des frontières touristiques françaises. “ À l'échelon européen, "La Loire à Vélo" s'inscrit en effet dans la future Eurovéloroute des fleuves, aussi appelée Eurovélo6, qui permettra de relier, à vélo, la façade atlantique à la Mer Noire, en longeant les fleuves (Loire, Rhin, Danube) à travers 10 pays sur 3 650 km”, précise-t-on sur le site dédié au projet. “Le tourisme à vélo est en plein essor et il a l’avantage de séduire toutes sortes de clientèles : les familles, les seniors, les fondus de la petite Reine… Des gens qui viennent de France mais aussi d’Europe du Nord, de l’Est et des îles britanniques”, souligne Patrick Le Noach.Le tourisme viti-vinicole est l’autre volet touristique actuellement en développement. “Nous travaillons avec l’Interprofession des Vins de Loire à une meilleure structuration de l’offre. Une charte a été établie à l’attention des vignerons souhaitant participer à l’accueil des touristes. Aujourd’hui, sur le Val de Loire, pas moins de 95 caves sont labellisées et peuvent les recevoir dans de bonnes conditions”. La ville souhaite par ailleurs développer la thématique jardin en mettant l’accent sur son offre particulièrement riche. Tours est en effet une ville qui a la main verte, comme la région Touraine d’ailleurs, surnommée à juste titre le jardin de la France. “De nombreux efforts sont faits par les pouvoirs publics et les acteurs privés pour ouvrir davantage les jardins au grand public”, précise Patrick Le Noach. Si Tours n’accueille pas de manifestations à rayonnement mondial, son calendrier évènementiel n’en est pas moins fourni. Concerts, soirées théâtrales et festivals en tout genre participent tout au long de l’année à son rayonnement culturel. “Le Florilège vocal est l’une de nos manifestations les plus emblématiques. En mai, pas moins d’une trentaine de chorales du monde entier foule les rues de la ville. Chaque année, cela représente un accueil de plus de 1000 choristes pendant 4 à 5 jours. Une petite manne pour les hôteliers du coin”, souligne Patrick Le Noach. A l’automne, c’est au tour du festival Jazz en Touraine, évènement important pour les aficionados du jazz, et de Festea, le festival de théâtre amateur, de prendre la relève. L’automne est aussi synonyme de rencontre sportive avec le traditionnel Paris-Tours, qui a lieu chaque année le premier dimanche d’octobre.Sur le segment Affaires, la belle tourangelle s’appuie sur l’offre d’accueil du Centre de Congrès Vinci et du parc des expositions. En activité depuis 1993, le centre de congrès est l’unique réalisation de ce type réalisée en France par Jean Nouvel. Il comprend trois auditoriums (2000, 700 et 300 places), 22 salles de commissions modulables de 30 à 320 personnes, un espace d’exposition de 1500 m2 et un espace de restauration de 1500 m2. Le parc des expositions de Tours est quant à lui composé de plusieurs structures d’accueil : le Grand Hall, un espace polyvalent pouvant accueillir des spectacles de grande envergure de 12 000 personnes, des salons, mais aussi des manifestations sportives ; les halls A et B, bâtiments complémentaires ; un village gastronomique semi-couvert d’une centaine de stands modulables répartis sur plus de 12 000 m2 de surface ; une salle modulable, l’Igloo avec son propre espace cuisine et, depuis peu, un nouveau bâtiment : l’ABC. Situé à l’arrière du Grand Hall, cette nouvelle infrastructure de 4 étages est destinée à l’accueil du personnel administratif et à celui des équipes et artistes durant les tournées. “Avec ce nouvel équipement, nous n’avons plus besoin de monter des structures précaires à l’intérieur du Grand Hall lors des grands rendez-vous sportifs et des spectacles. Désormais, Tours offre aux organisateurs de manifestations des conditions de confort optimum : des loges dernier cri, un espace catering, le tout directement relié au Grand Hall”, souligne Jean-François Lemarchand, président de la SEM Tours Evènements, nouvelle entité juridique et financière, qui depuis mai 2009 regroupe l’Office de tourisme, le Palais des Congrès et le parc des expositions. “Grâce à cette structure d’économie mixte, Tours va pouvoir entrer dans la cour des grandes agglomérations d’affaires. Désormais, nous serons en mesure de pouvoir proposer des produits clé en main avec offre d’accueil et proposition incentive, un meilleur service et à moindre coût”, souligne Patrick Le Noach.Mais si la ville cultive de fortes ambitions sur le segment affaires, certains acteurs ne manquent pas de souligner des manques en matière d’hébergement. Le parc se caractérise par une majorité d’hôtels de petite capacité (autour de 50 chambres) et une offre haut gamme peu étendue. Ces dernières années, aucun nouvel établissement n’a vu le jour si ce n’est une résidence de tourisme de 99 appartements, Citéa, ouverte en novembre 2009, à proximité de la gare. Parmi les projets dans les cartons, un hôtel 4 étoiles sous enseigne Clarion d’une cinquantaine de chambres et une résidence non médicalisée pour la clientèle senior sont prévus pour 2012 en lieu et place du Château Belmont, l’ancienne adresse gastronomique (deux macarons) et hôtelière du chef Jean Bardet. La mairie de Tours a également en projet la construction en centre-ville d’un hôtel 4 étoiles de type gros porteur (100- 120 chambres). Ce nouveau programme d’hébergement, à prendre encore au conditionnel, devrait accompagner l’aménagement du tramway, l’un des huit projets structurants de l’agglomération sur les dix prochaines années.Un P.A.D.D. pour l’avenir“Où, comment et que construire dans les années à venir pour garantir à notre ville un développement durable? Habitat, déplacements, enseignement, recherche, environnement, entreprises, loisirs, culture… Quel sera le futur visage de Tours ?”, telles sont les questions que la Ville de Tours s’est posée avant de définir son P.A.D.D. ou Projet d’Aménagement et de Développement Durable. Débattu par le Conseil Municipal le 25 mai dernier, ce programme est d’autant plus ambitieux qu’il s’appuie sur le tissu urbain existant pour redonner un nouveau visage à la ville.Huit grands projets ont été définis : -* L’arrivée du tramway. En plus d'être un mode de transport propre et attractif, le tramway, dont une première ligne verra le jour en septembre 2013, va fortement contribuer à l'évolution de la ville et au renforcement de son identité. Longue de 15,5 kilomètres, cette ligne desservira près de 30 stations du lycée Vaucansson (Tours nord) au lycée Jean-Monnet (Joué-lès-Tours) et devrait transporter 50 000 voyageurs par jour. -* Le lifting du quartier gare. Totalement repensé avec l’arrivée du tramway, le quartier gare va être transformé en noeud intermodal et accueillera un nouvel espace urbain, “l’îlot Vinci”, lieu idéal d'implantation de logements, bureaux, commerces et services. -* La transformation du haut de la rue Nationale. Desservi par le tramway, il accueillera un Centre d’Art Contemporain, un hôtel haut de gamme de grande capacité et des commerces. Quant à l’église Saint-Julien, elle retrouvera un parvis. -* Un projet architectural audacieux pour le quartier des 2 Lions. Deux tours, dont une de plus de 70 mètres de haut, et un "village vertical" aux lignes atypiques devraient y voir le jour dans les années à venir. -* La généralisation de l’habitat écologique. Les logements et bâtiments respectueux de l’environnement devraient se multiplier comme le préfigurent certains des programmes en cours, tels que l’opération Faraday -17 maisons de villes en briques et à ossature bois déployées rue Daniel Mayer -, ou les Dames Blanches, ancienne clinique reconvertie en établissement pour personnes âgées dépendantes et en logements. La reconversion des casernes Chauveau et Beaumont. Ces sites qui occupent près de 10 hectares en coeur de ville devraient connaître une nouvelle vie : habitats, activités, université… -* L’imprimerie Mame, chef-d’oeuvre de l’architecture industrielle, transformée en pôle d’Enseignement des Arts graphiques et de l'image. S'y installeront l'école des Beaux-Arts, le département histoire de l'art de l'université et l'école Brassart. La création d'une résidence étudiante, de logements et de bureaux est également à l'étude. Le tout devrait concourir à revitaliser le quartier. -* La transformation de Monconseil en écoquartier. Hier vaste plateau de Tours Nord essentiellement agricole, Monconseil est l'un des plus vastes chantiers urbains de la décennie à venir. Ce triangle de 20 hectares situé entre l’avenue Maginot, le boulevard du Maréchal Juin et la rue Daniel Mayer, devrait accueillir à terme 2000 à 3500 habitants, des entreprises, des services, le tout à proximité du tram…Pierre-Frédérick Galland, Président du Club Hôtelier Touraine-Hotels et propriétaire de l'Hôtel Trianon à Tours (2*) “Notre club hôtelier comprend 39 hôtels membres, indépendants et de chaîne, allant du 2 au 4 étoiles et formant un parc de 1900 chambres, réparties sur Tours, Amboise, Chenonceau, Loches, Chinon... Après deux saisons excellentes, 2009 ne fut pas une année terrible avec une baisse générale de la fréquentation de l’ordre de 2 à 8 % et un prix moyen affecté. Quelle que soit la catégorie, nous avons observé une mutation importante de la clientèle. Les sociétés ont des budgets de plus en plus serrés pour les déplacements et les formations de leurs collaborateurs, ce qui les amènent parfois à changer de catégorie. Quant aux touristes, ils sont de plus en plus en recherche d’offres packagées et d’opportunités tarifaires. Du coup, certains hôtels bradent leurs chambres en divisant quelquefois par trois le prix d’une nuitée. C’est une pratique hélas de plus en plus courante qui bouleverse littéralement les données du marché. Mais cette question du prix n’est pas la seule problématique à laquelle nous devons faire face. Les réservations de plus en plus de dernières minutes ne nous permettent plus de faire de prévisionnels. Cela nous oblige à une veille internet constante. En véritables webmasters, nous passons notre temps à mettre à jour les disponibilités, et nos allotements sur les différentes centrales de réservations. Si on ajoute à cela les nouvelles contraintes en matière de classification et de normes hôtelières, on comprend mieux le malaise actuel du secteur. Les futures mises aux normes vont conduire à la fermeture d’établissements. En Touraine, d’ici 2 à 3 ans, 7 à 10% du nombre total de chambres devraient disparaître, faute de moyens suffisants. Ce sont les hôtels indépendants qui seront le plus impactés. La Touraine possède de nombreux petits établissements atypiques, souvent situés dans des bâtiments historiques ou dans des ruelles difficiles d’accès, car pavées. Des lieux difficiles à convertir en établissements accessibles à tous les publics. Pour faire face à cela, il faudra une aide importante des pouvoirs publics s'ils veulent conserver une activité génératrice d'emplois.”Gilles Trémouille, gérant de l’hôtel Best Western Central Hôtel (3*) “Notre hôtel de 37 chambres est situé en centre-ville, face à la chambre de commerce. L’année 2009 fut difficile, mais pas catastrophique. Pour tenir, il a fallu accroître notre présence sur le web. Cela a un coût, car les centrales de réservation ont tendance à imposer des commissions de plus en plus lourdes. On a senti une reprise en fin d’année, mais je suis incapable de faire des prévisions. Le marché est devenu très complexe avec des réservations de plus en plus à la dernière minute. Notre chance est d’avoir une clientèle très bien répartie avec 50% de touristes affaires, 50% de clients Loisirs. On retrouve ce même équilibre à l’intérieur même de ce segment avec 50% de nos clients provenant de l’étranger. Cette répartition harmonieuse entre les clientèles permet de mieux traverser les aléas conjoncturels. Pendant la crise et face notamment à la forte baisse du marché britannique, nous essayons de préserver notre clientèle hexagonale en proposant le prix le plus adapté. Ceux qui bradent leurs tarifs n’ont pas les meilleurs résultats. Peut-être progressent-ils en matière de TO, mais leur prix moyen s’écroule. Pour 2010, nous devrons nous serrer les coudes. La reprise est annoncée comme lente et difficile. Elle le sera d’autant plus que nous devons faire face à deux chantiers de taille : la mise aux normes en matière de sécurité et d’accès handicapé et la nouvelle classification hôtelière. Je suis quasiment sûr que seule la moitié des hôteliers feront une demande de classement. Les étoiles parlent de moins en moins au client, contrairement aux enseignes qui ont une réelle signification en termes d’images et de confort. Là où le problème se pose le plus, c’est pour les indépendants, qui eux ne peuvent pas s’appuyer sur un réseau. Pour ma part, j'ai la chance de faire partie de la 1ère chaine mondiale qui me permet, notamment, de profiter de services commerciaux présents dans 80 pays à travers le monde.”Jean-Noël Savary, propriétaire de l’hôtel Ronsard (2*) “Nous avons repris cet établissement en 2008. C’était alors un hôtel 1 étoile, le Régina, avec douche et wc sur le palier. Mon épouse avait déjà dirigé un hôtel. Quant à moi, je viens du secteur du bâtiment. Nous avons donc allié nos compétences pour transformer l’ancien bâtiment en un hôtel actuellement en cours de classement 2 étoiles. Les démolitions ont commencé début janvier 2009 pour une réouverture partielle début juin 2009. Nous avons conservé les murs et refait l’ensemble de la distribution des chambres en tenant compte des nouvelles normes d’accessibilité. Une rampe d’accès à l’hôtel a notamment été créée au rez-de-chaussée et mène à une chambre adaptée à l’accueil des personnes à mobilité réduite. En tout, nous avons 20 chambres toutes climatisées et décorées dans un style contemporain et fonctionnel. Notre hôtel, rebaptisé hôtel Ronsard, est situé juste derrière le théâtre de Tours. Cette situation centrale nous permet d’accueillir une clientèle très variée - VRP, commerciaux, personnes en stage, touristes de passage… -, des gens qui reviennent vers l’hôtellerie de centre-ville, proche des commerces et des lieux de visite … Nous sommes encore en phase de commercialisation. L’hôtel est référencé sur les principaux sites de réservation hôtelière, le portail internet de la «Loire à vélo» et figure sur le guide du Routard des Châteaux de la Loire 2010. La présence sur le guide Michelin est la prochaine étape…”