Entretien de Georges Panayotis, fondateur de Hospitality ON pour The Good Life Magazine par Guillaume Rebière
Quel est votre diagnostic sur la situation du tourisme en Grèce ?
Georges Panayotis : En 2014, le gouvernement nous a demandé de l’aider à relancer la fréquentation. Nous avons relevé plutôt un problème de positionnement : il fallait revoir notamment l’offre hôtelière pour attirer une clientèle plus haut de gamme. Pour résumer, proposer autre chose qu’une semaine tout compris en club de vacances. Ce processus avait déjà commencé, mais la crise l’a accéléré. La fréquentation bat des records chaque année maintenant, avec une demande plus qualitative.
Quels sont les enjeux à venir ?
Il faut élargir la saison touristique, qui va de Pâques à octobre, et pour cela relancer la clientèle intérieure. Les Grecs ont besoin d’une offre de qualité accessible. Par exemple, le groupe Accor cherche à implanter un Mama Shelter et un Jo&Joe, des types d’établissements bien positionnés. En matière d’hôtellerie, il faut construire une offre et la demande suit.
Quel est votre sentiment sur l’évolution générale de la Grèce ?
La situation est meilleure aujourd’hui. Avant la crise, les Grecs étaient riches, pas le pays… Aujourd’hui, ils paient leurs impôts, aussi parce qu’il y a des services publics en retour. La Grèce conserve un très bon système d’éducation, dont les bases remontent aux années 50. Cette connaissance, comme la capacité à migrer jusqu’en Australie, fait que ce peuple finit toujours par s’en sortir.
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