La Grèce est une destination très dépendante du tourisme balnéaire avec un début de saison en avril jusqu'à octobre. Quel impact de la pandémie mondiale pour cette destination ?
Dans ces circonstances exceptionnelles, Hospitality ON et son partenaire OK-Destinations mettent gratuitement à votre disposition les statistiques de performance des hôtels afin que vous puissiez suivre l'actualité et être informé au mieux.
Comme nous l'avons analysé il y a 10 mois, la Grèce a développé une politique volontariste pour diversifier son tourisme et réduire la saisonnalité. Les efforts ont commencé à être récompensés par une saison plus longue pour les hôteliers ces dernières années. La crise du Covid-19 a frappé l'Europe au moment même où les touristes commençaient à réserver leurs vacances d'été. En outre, de nombreux complexes et hôtels ne doivent pas ouvrir avant juin, en raison des obligations actuelles de confinement. La faillite de Thomas Cook est une autre épine dans le pied de la destination Grèce.
Les hôteliers en Grèce ont terminé l'année 2019 avec -1,3 point en TO et -1,1 % en RevPAR (93,1 euros HT). Les hôtels et les resorts vont devoir se battre pour louer les 425 973 chambres disponibles dans le pays (source European Hospitality Report janvier 2019).
Focus sur la situation actuelle
Depuis le 1er mars à Athènes, le RevPAR a perdu -55,96% pour atteindre 31.82€ (HT). Les taux d'occupation se sont effondrés de -35.66 points à 23.92%.
Prix moyens et RevPAR à Athènes du 1er au 16 mars
Taux d'occupation à Athènes du 1er au 16 mars