
Déboutée par le tribunal de Grande instance de Paris de son action de contestation de l'AGE qui l'a destituée, Christine Pujol a employé des moyens spectaculaire pour faire valoir ses droits sur son siège d'ex-présidente. Une opération de commando de la dernière chance l'a mené jeudi dernier à occuper de force son ancien bureau de la rue d'Anjou en s'y barricadant avec son attachée de presse. Vendredi soir, elle y était encore, ameutant la presse par téléphone sur sa volonté de rétablir une procédure régulière.Devant le refus du personnel de rester dans les locaux, le Conseil d'administration et les présidents de région sont conduits à assurer la sécurité des lieux en attendant qu'un jugement du tribunal en référé autorise une expulsion par les forces de l'ordre. L'élection du prochain tandem est maintenue au lundi 15 mars. Le conseil d'administration qui doit suivre devrait mettre à l'ordre du jour le "cas Pujol" et ses demandes d'indemnisation. Triste spectacle pour la profession.