
En 2005, en pleine euphorie hôtelière et immobilière, le Blackstone Group, piloté par Stephen Schwartzman, s'était offert le groupe Hilton pour $26 milliards, le plus gros deal de l'histoire hôtelière. Cette acquisition a été financée par un échange d'actions Blackstone à hauteur de $6 milliards et par un emprunt de $20 milliards auprès d'un pool de banques (Bear Stearns, Bank of America, Deutsche Bank, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Merrill Lynch, Lehman Brothers…). Pénalisé par la charge de cette dette, Blackstone cherche à restructurer le montant et les échéances. Il veut pouvoir l'alléger d'au moins $5 milliards à un moment où les résultats du groupe hôtelier sont affectés par la crise internationale. La proposition de Blackstone à ses banquiers est d'apporter $800 millions de fonds propres en annulant une partie de la dette et de repousser des échéances de 2013 à 2016.Le dossier semble aujourd'hui compliqué par le fait que la Réserve Fédérale a hérité d'une partie des engagements détenus par plusieurs banques en faillite. Ce qui va nécessiter de longues procédures d'approbation des propositions.Le dossier semble aujourd'hui compliqué par le fait que la Réserve Fédérale a hérité d'une partie des engagements détenus par plusieurs banques en faillite. Ce qui va nécessiter de longues procédures d'approbation des propositions.