Une ambition internationale : dépasser Marriott d'ici 2023. L'indien revendique 458 000 chambres dans 8 pays. Parmi ce parc, 271 000 sont disponibles en Chine, un pays où la marque a débuté en janvier 2018.
Le modèle OYO est né du constat de son fondateur Ritesh Agarwal, un besoin de structurer et fiabiliser l'offre en Inde. Les propriétaires d'hôtels sont donc invités à standardiser une partie de leurs chambres pour les louer sous marques OYO. Le groupe a développé une application (téléchargée plus de 10 millions de fois selon eux) pour permettre aux clients de trouver des chambres et par la même aux hôteliers de toucher de nouvelles cibles.
OYO a d'ores et déjà mis en oeuvre une partie de ses projets tant en termes de développement à l'internation que d'ouverture de nouveaux types de produits. Voir Comment est-ce qu'un étudiant qui a abandonné ses études a-t-il transformé sa start-up en disrupteur de l’industrie hôtelière traditionnelle ?
Il souhaite maintenant passer à la vitesse supérieure et vise une expansion mondiale avec un parc dépassant les 1,2 millions de chambres (au 1er janvier 2018) de Marriott. Le soutien d'investisseurs comme SoftBank Group (qui a investi chez Uber ou encore Wework), Lightspeed India, Sequoia, Greenoaks Capital, Hero Enterprise and China Lodging Group offre à l'indien de belles perspectives de développement.
Une croissance rapide, des concepts qui s'adaptent, OYO aurait-il trouvé les recettes du succès? Après l'offre économique, l'indien s'attaque au mileu de gamme avec OYO Town House (74 établissements à fin 2018 selon le groupe) et au haut de gamme avec la marque Palette. Il met aussi un pied dans le logement avec OYO Living un concept dédié aux millennials et la location de vacances avec OYO Home ou encore d'appartements avec OYO SILVERKEY
La jeune pousse a fait du chemin depuis 2013 et ne semble pas prête de s'arrêter.