A l’approche de l’ouverture de la saison hivernale, beaucoup d'interrogations concernant l’ouverture des stations de ski européennes.
L’organisation de vacances au ski s’annonce compliquée cette année. L’Allemagne a acté une interdiction générale du ski. L’ensemble des stations de ski allemandes resteront fermées pendant les fêtes de fin d’année. Berlin va demander à l'Union européenne d'interdire jusqu'au 10 janvier les séjours en stations de sports d'hiver, propices à la propagation du virus. Si les ressortissants allemands souhaitent skier en Autriche, ils se verront imposer une quarantaine de 10 jours à leur retour.
La France autorisera l’ouverture des stations de skis, mais pas celle des remontées mécaniques, ni des équipements publics selon la décision du gouvernement. Une décision qui suscite l’incompréhension chez les professionnels du secteur et parait une « aberration » pour Alexandre Maulin, le président de Domaines skiables de France (DSF).
En Autriche, première destination de ski d'Europe et l'une des plus dépendantes du tourisme hivernal, le pays est confiné jusqu’au 7 décembre mais prévoit une ouverture des stations pour Noël.
La Suisse entend ouvrir ses stations durant les fêtes, pour des raisons économiques similaires à celles avancées en Autriche. Certains domaines ont d’ailleurs déjà ouvert leurs portes.
En Bulgarie, la station de Bansko, célèbre station de ski « low cost », prévoit également d’ouvrir pour Noël, alors même que le pays connait un rebond de l’épidémie. Dans les Pyrénées, la principauté d’Andorre va opérer normalement. Stations, remontées, bars, restaurants et hôtels seront ouverts, et aucun test ou aucune quarantaine n’est exigée pour traverser la frontière.
Enfin, en Italie, le gouvernement italien évoque l’idée d’une coordination avec la France et l’Allemagne en vue d’un « protocole européen commun » sur la saison de ski. Les principales régions de ski (Piémont, Lombardie ou Haut-Adige) se trouvent actuellement en zone épidémique "rouge" où tous les déplacements en dehors de sa propre commune sont interdits, sauf dérogations.
La Commission européenne estime que la décision d’ouvrir les stations revient aux gouvernements.
La première chose à savoir est que la décision d’autoriser ou non le ski est une compétence nationale. Ce n’est pas une compétence européenne.
A déclaré Stefan de Keersmaecker un porte-parole de la commission européenne.