Le GNI créé un département dédié aux gîtes et chambre d'hôtes afin de leur proposer un organe représentatif de leurs problématiques et besoins en compléments des hôteliers et restaurateurs indépendants déjà représentés par l'organisme.
Les gîtes et chambre d'hôtes représentent pour le label Gîtes de France 51600 hébergements à cela s'ajoutent les établissements adhérents à d'autres label et ceux qui ne sont pas labellisés. Une part importante de l'offre d'hébergement marchand à laquelle le GNI souhaite s'adresser.
La branche dédiée aux gîtes et chambres d'hôtes sera pilotée par Florence Mardirossian qui exploite en région lyonnaise. Elle a notamment fondé en 2017 Lyon Bio Ressources pour fédérer ses voisins autour d'une consommation durable et responsable des denrées alimentaires.
« Mon activité s’inscrit dans la mouvance du Slow tourisme. La défense de la biodiversité et des patrimoines culturels, la mise en valeur des terroirs, tels sont les atouts des gites et chambres d’hôtes auxquels nous voulons donner toute leur place dans l’offre d’hébergement en conciliant défense de ces professionnels et promotion de leur activité. » Précise -t-elle.
Elle entent s'appuyer sur le réseau Auvergne Rhône Alpes dans un premier temps pour ensuite essaimé sur tout le territoire national.
Didier CHENET, Président du GNI souligne « Nous voulons les aider à évoluer vers un modèle économique et social responsable, un modèle basé sur le développement durable qui renouvelle les façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. Ils font partie du paysage de l’hébergement marchand français. Il était normal de répondre à leur demande et de leur permettre de nous rejoindre.»
Le CNI souligne la complémentarité de ces types d'offres avec l'offre hôtelière comme l'indique François GAUTHIER, hôtelier et Président de la branche hôtellerie et hébergement au GNI
« Ces professionnels, de plus en plus nombreux sur tout le territoire, répondent à une demande de proximité et de convivialité que la taille de leur structure (5 chambres au maximum) favorise. Ils proposent une offre complémentaire et non concurrente à celle des hôtels. Ils ont toute leur place au sein de notre organisation.
Il conclut : Ces professionnels sont demandeurs d’accompagnement et de conseil en matière juridique et fiscale, ainsi que sur les sujets de l’écoresponsabilité et de la communication digitale. Et même s’ils exploitent des petites structures, pour la plupart familiales, ils paient des impôts et des taxes et ont besoin d’être représentés auprès des services de l’État. »