Après les congrès de deux organisations patronales et en pleine négociation sociale dans le cadre du Contrat d’avenir, nous avons souhaité avoir votre sentiment sur les péripéties récentes et les répercussions sur votre établissement.
Premier constat, la grande majorité des hôteliers interrogés sont adhérents à un syndicat patronal et se préoccupent donc de ce qui se passe dans la profession. C’est une information importante quand l’adhésion syndicale est très minoritaire du côté des salariés. En ce qui concerne l’appréciation des conflits internes, notamment révélés par le congrès de l’Umih à Nantes, vous êtes globalement critiques après avoir suivi très largement, de près ou de loin, les différents épisodes : _ "Ces affrontements sont une bien triste représentation de la profession. Nous avons déjà des adhérents qui devraient apprendre la gestion, pour comprendre ce qu'est la TVA avant de dire qu'ils ne peuvent pas baisser leurs prix, et désormais une image lamentable donnée par leurs représentants..." "Bien que membre d’un bureau départemental, je me pose des questions sur la pertinence d'une future prolongation de mon adhésion à l'Umih." "Nos dirigeants syndicaux devraient se ressaisir et écouter la base et non pas penser qu'ils savent tout..." _ "Les présidents des syndicats de patrons sont des dirigeants de toutes petites entreprises regardant leurs nombrils persos, plutôt que voir l'intérêt général de la profession." _ Au-delà de la critique ponctuelle, vous êtes une petite majorité à penser que votre représentation pourrait être meilleure, même si 40 % se déclarent satisfaits. Peut mieux faire ! Mais en tout cas, l’information circule et circule plutôt bien à en croire votre degré de connaissance des dossiers en cours et des positions de vos représentants. Il n’en reste pas moins que le défaut de communication revient encore régulièrement dans vos commentaires, notamment sur le traitement de la baisse de la TVA, dossier épineux : “On aimerait bien être informé avant des décisions défendues par nos organisations pour voir les intérêts divergents en matière de TVA et de salaires notamment entre les hôteliers-restaurateurs et les restaurateurs”. _ “Pour la baisse de TVA, nous n’avons reçu aucune information et eu aucune réunion avec les représentants syndicaux. Nous avons dû nous débrouiller avec notre comptable. C’est vraiment incroyable, on a le sentiment qu’une organisation syndicale est comme un club très fermé où on s’arrange entre amis pour rester aux commandes”. _ “Tous les médias mettent en avant que les restaurateurs n'ont pas appliqué les mesures de baisse des prix en contrepartie de la baisse de la TVA. Aucun média ne dit que cette baisse a également entraîné la suppression de la loi Fillon sur les bas salaires, ce qui a pour conséquence de rendre quasiment nul le passage de 19,6% à 5,5% de TVA... _ “Les derniers efforts de supprimer le Smic, de rajouter des jours fériés, etc. sont encore des mesures qui compliquent la trésorerie d’un établissement saisonnier comme le nôtre (Nos employées ne travaillent que 7 mois). En plus, mettre les cafés, hôtels, restaurants et les hôtels-restaurants dans le même panier pour la baisse de TVA est assez injuste. Comme hôtel-restaurant avec 85 % de clients en demi-pension, l’incidence de la baisse de la TVA est négligeable (surtout avec la réduction des primes Sarkozy, etc.). Et il faut rajouter les effets de la crise (50 % de la clientèle était anglaise). C’est un aspect qui n'était pas mis en valeur auprès du grand public, qui ne comprend pas et qui nous pose des questions”.Premier constat, la grande majorité des hôteliers interrogés sont adhérents à un syndicat patronal et se préoccupent donc de ce qui se passe dans la profession. C’est une information importante quand l’adhésion syndicale est très minoritaire du côté des salariés. En ce qui concerne l’appréciation des conflits internes, notamment révélés par le congrès de l’Umih à Nantes, vous êtes globalement critiques après avoir suivi très largement, de près ou de loin, les différents épisodes : _ "Ces affrontements sont une bien triste représentation de la profession. Nous avons déjà des adhérents qui devraient apprendre la gestion, pour comprendre ce qu'est la TVA avant de dire qu'ils ne peuvent pas baisser leurs prix, et désormais une image lamentable donnée par leurs représentants..." "Bien que membre d’un bureau départemental, je me pose des questions sur la pertinence d'une future prolongation de mon adhésion à l'Umih." "Nos dirigeants syndicaux devraient se ressaisir et écouter la base et non pas penser qu'ils savent tout..." _ "Les présidents des syndicats de patrons sont des dirigeants de toutes petites entreprises regardant leurs nombrils persos, plutôt que voir l'intérêt général de la profession." _ Au-delà de la critique ponctuelle, vous êtes une petite majorité à penser que votre représentation pourrait être meilleure, même si 40 % se déclarent satisfaits. Peut mieux faire ! Mais en tout cas, l’information circule et circule plutôt bien à en croire votre degré de connaissance des dossiers en cours et des positions de vos représentants. Il n’en reste pas moins que le défaut de communication revient encore régulièrement dans vos commentaires, notamment sur le traitement de la baisse de la TVA, dossier épineux : “On aimerait bien être informé avant des décisions défendues par nos organisations pour voir les intérêts divergents en matière de TVA et de salaires notamment entre les hôteliers-restaurateurs et les restaurateurs”. _ “Pour la baisse de TVA, nous n’avons reçu aucune information et eu aucune réunion avec les représentants syndicaux. Nous avons dû nous débrouiller avec notre comptable. C’est vraiment incroyable, on a le sentiment qu’une organisation syndicale est comme un club très fermé où on s’arrange entre amis pour rester aux commandes”. _ “Tous les médias mettent en avant que les restaurateurs n'ont pas appliqué les mesures de baisse des prix en contrepartie de la baisse de la TVA. Aucun média ne dit que cette baisse a également entraîné la suppression de la loi Fillon sur les bas salaires, ce qui a pour conséquence de rendre quasiment nul le passage de 19,6% à 5,5% de TVA... _ “Les derniers efforts de supprimer le Smic, de rajouter des jours fériés, etc. sont encore des mesures qui compliquent la trésorerie d’un établissement saisonnier comme le nôtre (Nos employées ne travaillent que 7 mois). En plus, mettre les cafés, hôtels, restaurants et les hôtels-restaurants dans le même panier pour la baisse de TVA est assez injuste. Comme hôtel-restaurant avec 85 % de clients en demi-pension, l’incidence de la baisse de la TVA est négligeable (surtout avec la réduction des primes Sarkozy, etc.). Et il faut rajouter les effets de la crise (50 % de la clientèle était anglaise). C’est un aspect qui n'était pas mis en valeur auprès du grand public, qui ne comprend pas et qui nous pose des questions”.