• Nice ne veut plus accepter les clichés qui ont en partie fait sa réputation mais qui lui donnent aussi une image très réductrice : ville du Sud, ensoleillée la plupart du temps, douceur de vivre mais aussi refuge des retraités au coût de la vie exorbitant attirant aussi la violence urbaine. • Ces dernières années, la transformation physique de la ville avec l’aménagement du tramway, le dynamisme relancé de l’équipe d’Acropolis, le changement d’équipe municipale avec un Maire-ministre influent ont contribué à repositionner l’image de la «capitale de la Riviera», qui veut se poser en rivale des autres grandes métropoles méditerranéennes.
"Nice est de retour”, affirme sans détour Rudy Salles, l’adjoint au Maire en charge du Tourisme. “Il y a trois ans, Nice était montrée du doigt comme une ville sans ambition et sans projet. Désormais c'est le contraire qui se produit. Nice est aujourd'hui citée en exemple parmi les grandes villes de France qui innovent et qui savent se projeter dans l'avenir par la consistance de nos projets, par la pertinence de nos choix et par l'excellence des équipes qui les mettent en oeuvre”. Derrière ce discours combattif perce une volonté affichée de mettre la capitale de la Côte d’Azur au niveau des capitales européennes, notamment en matière d’accueil de manifestations internationales. Il faut dire que la ville a plutôt bien réussi son début d’année avec un Rendez-Vous France en février dernier qui a drainé quelque 800 tour-opérateurs du monde entier venus faire leur marché. Ils en ont profité pour explorer Nice et ses alentours et l’on peut s’attendre à une meilleure programmation dans les prochains catalogues. Plus récemment encore, le Sommet France Afrique a réuni une quarantaine de chefs d’Etat africains, leurs délégations, la presse et tous les accompagnants… une véritable gageure en termes d’organisation et de sécurité qui s’est déroulé sans anicroche. “L'organisation du sommet France Afrique à Nice est une opération de grande envergure qui n'est pas donnée à n'importe quelle ville”, martèle Rudy Salles. “C’est un exercice d'une ampleur très importante qui ne souffre aucun amateurisme. Nice, destination internationale par excellence, disposant du second aéroport français, du second parc hôtelier après Paris mais aussi d'un cadre tout à fait exceptionnel en bord de Méditerranée, répond aux critères les plus exigeants”.“La fin de l’année avait déjà été intéressante car nous avons accueilli deux équipes de la Vuitton World Series qui ont été jusqu’au bout des régates et le début de 2010 a été aussi actif. C’est une année avec de nombreux congrès, dont nous avons notre part. En plus, nous sommes bien positionnés pour recevoir des événements de prestige comme le Tournoi ATP dont nous avons été l’hôtel officiel. Pour le Grand Prix de Monaco, nous avions aussi réservé des groupes depuis plus de six mois. Enfin, pour le Sommet France Afrique, nous accueillions cinq délégations complètes. Bref, nous sommes aujourd’hui au-dessus de nos budgets prévisionnels qui avaient pourtant été ambitieux. La nouvelle équipe municipale est en train de redonner à Nice, en France et à l’international, l’image qui est la sienne et qui avait été un peu abimée, notamment en raison des problèmes de sécurité. Nous ne cherchons pas à être une ville «glamour», comme nos voisines, et la montée en gamme qui se produit actuellement avec l’embellissement de la ville n’empêche pas d’être beaucoup plus ouvert en termes de clientèles: famille, affaires, séminaires, jeunes couples… Il y a encore un effort à faire pour remettre le tourisme en coeur de ville, là où il est. L’environnement est le plus vivant. C’est ce qui se fait avec le festival de jazz de Cimiez qui descend des hauteurs. Nice doit surtout profiter de sa position comme d'une plate-forme pratique pour aller sur la Côte et l’arrière-pays, sans être enclavé.”Si la ville affiche ses ambitions depuis un certain temps, le changement d’équipe municipale n’est pas étranger aux récents succès. Maire et ministre influent, Christian Estrosi n’est pas totalement étranger au choix de sa ville par les organisateurs. Les Louis Vuitton World Series en novembre dernier, étape préliminaire de l’America’s Cup, ont été bienvenues à l’approche de l’hiver. Les VIIes Jeux de la Francophonie en 2013 sont aussi attendus comme un événement majeur pour changer l’image de la ville. “Nice, nouvelle terre d’accueil des grandes manifestations internationales, c’est le défi que veut relever la nouvelle municipalité en démontrant sur le plan international sa capacité à se positionner non seulement comme une ville d’avenir, sportive, jeune et ouverte à l’innovation, mais également à utiliser sa renommée internationale pour porter au plus haut ces Jeux de la Francophonie”, a insisté le maire qui lance le concept “Génération Francophonie”. La ville veut installer durablement une dynamique francophone, en développant durant les 4 années qui précèdent les Jeux des échanges et des transferts d’expériences entre les 70 pays qui composent la Francophonie sur les cinq continents.Il s’agit bien, pour Nice, de changer d’image pour gommer ce qu’elle peut avoir de négatif sans diminuer le pouvoir attractif du soleil, de la Méditerranée et de l’ambiance méridionale. Il faut reconnaître que les médias n’étaient pas tendres, aimant mettre le doigt sur les problèmes de sécurité qui ont entaché son image internationale ou sur la caricature des personnes âgées se réchauffant sur le Promenade des Anglais. Les travaux du tramway, qui ont bien perturbé l’activité du centre ville pendant plusieurs années, ont été un déclencheur pour restaurer le lustre de certains quartiers, désenclaver les quartiers périphériques et montrer le dynamisme nouveau. Dans le cadre du 150e anniversaire du rattachement de Nice à la France, la ville veut mener 150 chantiers de proximité pour parfaire le nouveau visage urbain. D’autres projets sont en cours de réalisation comme le Musée national du sport, un Museum d’histoire naturel, un Centre architectural Jean Nouvel, des ateliers d’artistes dans le Projet 109 (Sang neuf)… Le tout complété par l’aménagement d’une coulée verte pour marquer la volonté de Nice de s’inscrire dans le développement durable. Il est d’ailleurs question de rendre la fameuse promenade des Anglais aux piétons le week-end.Ce dynamisme ne touche pas seulement la dimension touristique, mais se prolonge par le projet d’EcoVallée, dans la vallée du Var, nouvelle vitrine du potentiel économique de Nice. Un chantier de trente ans est entamé pour créer un pôle dédié aux industries du développement durable et générer un énorme business dont les retombées sont attendues aussi en matière de tourisme d’affaires. La transformation de la ville, qui n’est pas totalement achevée, a été accompagnée par un gros effort de l’industrie hôtelière pour se rénover avec 200 M€ investis ces dernières années. Méridien, Radisson, Beau Rivage, Hilton, Exedra (ex-Belle Epoque), Park Hotel, Plaza ou encore l’emblématique Negresco en plein chantier ont ou vont subir une cure de jouvence. Nice s’appuie aujourd’hui d’un parc de 200 hôtels soit 10000 chambres (60% en 3*, 4* et 5*). Et le tourisme de loisirs reste son principal marché avec des segments qui se développent particulièrement comme l’accueil d’escales de croisière. Les Alpes-Maritimes ont accueilli en 2009 près de 750 000 passagers, soit 5% de hausse par rapport à 2008, dont 515 000 passagers pour le port de Nice-Villefranche. Une soixantaine de compagnies font escale dans un port de la Côte d’Azur et 8 compagnies effectuent des départs depuis Nice, ce qui génère des nuitées intéressantes. Pour stimuler ce créneau porteur, Nice est associé à Cannes dans le cadre du French Riviera Cruise Club, qui a décroché l’organisation du Seatrade Med, le plus gros salon professionnel de la croisière, qui se tenait à Gênes et a jeté l’ancre pour les prochaines années à Cannes. Nice compte bien y être très présent.Parallèlement, Nice redouble d’efforts sur le segment du MICE qui soutient l’activité économique de la ville en dehors de la saison estivale. Des travaux sont prévus sur 3 ans pour rénover le Palais des expositions et le Centre de congrès Acropolis. ?Grâce à notre notoriété et au positionnement Premium de la Côte d’Azur, l’objectif est d’attirer de très grands salons et congrès et de rivaliser avec Paris, Vienne, Budapest ou Madrid”, explique Denis Zanon, directeur général de l'Office de Tourisme et des Congrès.Le parc hôtelier va-t-il évoluer pour autant? Le projet le plus médiatisé a pris du plomb dans l’aile. Le nouveau conseil municipal a abandonné l’idée de faire construire un hôtel de luxe au bout de la Promenade des Anglais, sur le parking Sulzer, alors que le permis de construire d’un hôtel Kempinski avait été accordé dans des conditions discutées au tandem Generim-Eiffage. Le syndicat hôtelier déplore plutôt la disparition de petits établissements qui n'arrivent plus à faire face à la lourdeur des investissements nécessaires. A moyen terme, le développement hôtelier est orienté vers l’aéroport et la nouvelle zone de l’EcoVallée sur le créneau plutôt économique.Chiffres à retenir…- 350 000 habitants : 5ème ville de France - 4 millions de visiteurs par an : 2ème destination la plus fréquentée après Paris -1,5 milliard d'euros de retombées économiques dont : - 70% en tourisme de Loisirs et 30% en tourisme d'Affaires. - 6,5 nuits : durée moyenne de séjour - 50% de l’ensemble des séjours générés par les visiteurs étrangers - 21% en provenance d’Italie, 20% de Grande-Bretagne/Irlande et 8% d’Amérique du Nord - 80% des touristes sont déjà venus et 87% se déclarent très satisfaits - 9,8 millions de passagers en 2009 (-5.3%) : Nice-Côte d’Azur 2e aéroport de France - 110 destinations directes vers 32 pays grâce à 55 compagnies aériennes régulières - 55 € / jour par personne de dépense pour un touriste de loisirs (tout hébergement confondu) - 250 à 300 € / par jour pour un congressiste - 15 600 € / an : revenu moyen d’un ménage à Nice - 3 650 € / m² : prix moyen de l'immobilier - 2 668 h de soleil en moyenne par an Réaménagement du Palais des congrès AcropolisLe Palais des congrès Acropolis entame un vaste plan de modernisation et d'embellissement. L’édifice, construit au milieu des années 80, va être réaménagé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte qui veut surtout doter ce bâtiment d’un nouveau confort et le traiter dans un style intemporel. Gestionnaire en délégation de service public 2007, le groupe GL Events va investir plus de 6 M€ sur une enveloppe de quelque 27 M€ (le solde est pris en charge par la ville) pour réaménager le hall d'accueil, renouveler la signalétique, la décoration des salles, les espaces communs et les zones d'exposition. Pour la grande façade donnant sur la ville est envisagée l'installation d'un carénage métallique parallélépipédique qui servira de support à la signalétique des évènements. La gestion de GL Events a apporté un nouveau dynamisme après une maîtrise des frais de fonctionnement. Le chiffre d’affaires est passé de 10 M€ en 2007 à 18,5 M€ en 2009 et un objectif de près de 20 M€ pour l’année en cours avec une quarantaine de manifestations. L’enjeu est d’importance puisque le tourisme d’affaires compte pour un quart des nuitées de la ville et 30% au moins de ses recettes touristiques. Il a subi un léger coup de froid en 2009, mais semble bien reparti pour 2010.EcoVallée, Nice en vitrine du développementLe projet de la Plaine du Var a été déclaré Opération d’intérêt national sous l’appellation EcoVallée, au même titre que le quartier La Défense à Paris ou EuroMéditerranée à Marseille. Le poids de Christian Estrosi, alors ministre à l’Aménagement du Territoire et désormais ministre de l’Industrie, n’est pas totalement étranger à la volonté de faire de cette vallée un axe de développement économique, comme l’a été Sophia-Antipolis en son temps, fondé sur un engagement de développement durable. En y concentrant les industries et les activités liées aux technologies nouvelles, le projet veut faire de la Côte d’Azur le centre de référence mondial en matière de technologies nouvelles au service du développement et de la gouvernance durable.L’EcoVallée représente un territoire préservé de 10 000 hectares, dont 450 seulement ont vocation à être valorisés et urbanisés : - 2 millions de m2 SHON sont disponibles, dont la moitié pour des bureaux avec l’objectif de 50 000 emplois à terme - un Centre des Expositions et des Evènements, complexe polyvalent et modulable d’environ 100 000 m², destiné à accueillir de grandes manifestations et congrès de niveau international, des concerts et spectacles, ainsi que des compétitions et évènements sportifs. - un grand stade d’une capacité de 35 000 places, déjà sélectionné dans le cadre de l’Euro 2016 de foot - plusieurs hébergements hôteliersSon accès sera facilité par une gare multimodale avec tramway, train et liaisons routières. Un concours d'urbanistes-architectes a été lancé pour sélectionner trois équipes qui, dès la mi-2010, devraient présenter leurs maquettes permettant de dégager une vision stratégique cohérente. Les premières constructions sont attendues dès 2012 pour une réalisation qui devrait s'étaler sur une trentaine d'années.Denis Zanon, Directeur général de l’Office du tourisme et des congrès de NiceL’image de Nice correspond-elle à ce que vous souhaitez ? Nous avons entrepris de la réajuster pour sortir des clichés d’une ville de retraités où il ne se passe rien. Notre axe principal est de rappeler que Nice est une capitale régionale avec tout ce que cela comporte de puissance économique, de rayonnement universitaire et scientifique, d’histoire, de dynamisme. Nous voulons aussi insister sur le fait que Nice a toujours été une terre de créations qui a attiré les artistes de toutes disciplines, notamment en matière d’art contemporain. Nice est une ville qui vibre, contrairement à une idée encore trop reçue. C’est un pôle moteur de la région Côte d’Azur sans vouloir renier la dimension touristique qui y est née parce que nous avons le beau temps en hiver.Nice se veut aussi la ville des grands rendez-vous, comment concrétiser cette ambition ? Nous avons réussi une triangulation opérationnelle efficace entre le gestionnaire du palais Acropolis, GL Events, les hôteliers et les services du Convention Bureau. Nous travaillons étroitement pour gagner de nouveaux congrès, notamment médicaux, car Nice a une forte légitimité en ce domaine avec la recherche qui s’y déroule dans le milieu universitaire. Je dirai même que nous avons réussi la quadrature du cercle puisque la ville s’engage désormais fortement à nos côtés pour recevoir les manifestations et les congressistes avec des pass transport, de la communication, des accueils spécifiques… Il y a désormais une véritable politique congrès qui nous permet de rivaliser avec Barcelone, Londres, Vienne ou Berlin. L’Acropolis est l’une des rares structures françaises qui peut accueillir plusieurs milliers de congressistes dans sa salle plénière. Nous sommes passés dans une autre dimension.Les projets à venir vont-ils vous aider dans cette voie ? Le projet d’EcoVallée est une Opération d’intérêt national qui mobilise toute la Côte d’Azur pour les trente années à venir. Il a une dimension internationale avec, notamment, deux équipements importants qui vont nous aider : le grand stade polyvalent de 35 000 places et le centre d’expositions, quasiment adossé à l’aéroport international, pour dynamiser encore l’activité tourisme d’affaires.Les perspectives à court terme sont-elles bonnes pour l’activité hôtelière ? Nous sortons à peine du Sommet France Afrique qui a été très fréquenté. Le Grand Prix de Formule 1 de Monaco a bien débordé sur Nice, le Carnaval s’est aussi bien déroulé. Nous attendons un congrès de cardiologie de 5 000 personnes en juin et nous venons de recevoir le Forum mondial Télémanagement. Le calendrier est plutôt bien rempli sans même parler des Jeux de la Francophonie en 2013 et des matches de l’Euro de Foot en 2016. Michel Tschann, Président du Syndicat des hôteliers de Nice Côte d’Azur“Si je voulais résumer notre situation d’une phrase, je dirais que Nice a été sauvé par les maladies. De fait, depuis le changement de gestion au palais Acropolis, l’équipe de GL Events est plus performante pour attirer les grands congrès associatifs, notamment médicaux, qui ont bien rempli le calendrier. Nous sortons d’une année noire pendant laquelle nous avons perdu jusqu’à 15% d’activité, le début de l’année 2010 est plus prometteur. On sent un renouveau qui se traduit aussi par l’activisme de notre maire-ministre auquel on doit le choix de Nice pour accueillir le Sommet France Afrique et d’autres manifestations d’envergure. Nous sortons aussi de plusieurs années de travaux qui ont embelli la ville. Les hôteliers ont accompagné ce mouvement avec de lourds investissements, même s’il reste encore à faire pour développer notre activité Loisirs. Le palais Acropolis mériterait aussi de combler quelques faiblesses, mais le plus lourd est fait. Le mois d’avril a été perturbé par le mauvais temps et cette grosse vague qui a détruit les installations de plage. Au-delà des dégâts qui ont été assez vite réparés, ce mini drame a suscité une forte mobilisation des professionnels entre eux pour rétablir la situation et jouer la solidarité. On n’annonce pas de nouveaux développements hôteliers dans l’immédiat. Le projet d’hôtel de luxe sur le parking Sulzer est gelé par une nouvelle affectation du terrain par la mairie pour un jardin avec une grande statue. A terme, il faut plutôt regarder du côté de l’aéroport dans le cadre de l’aménagement de l’EcoVallée où il est prévu entre 300 et 500 chambres, plutôt en catégorie économique. La pression foncière est importante sur la ville et certains collègues sont tentés de céder leurs établissements, faute de repreneurs, pour les transformer en immeubles d’habitations. La rentabilité d’exploitation devient difficile pour des hôtels de petite capacité.”Stéphanie Bonnaire, Directrice du All Seasons Nice Vieux Port“Etant passés depuis juin 2008 sous enseigne All Seasons du groupe Accor, nous avons été à contrecourant en 2009 avec une montée en puissance de notre activité, soutenue par la curiosité des clients pour tester un nouveau concept. Nous avons eu une belle fréquentation et, par comparaison, le début d’année 2010 est plus difficile. Nous avons aussi pris la décision de monter en 3 étoiles, nous privant d’une clientèle étudiante et de certains groupes, mais notre proximité avec le palais Acropolis et l’activité Affaires justifiaient ce choix qui améliore notre prix moyen. D’ailleurs avec le Sommet France Afrique, pour lequel la moitié de l’hôtel a été réservé, le mois de Mai devrait être notre meilleur mois «historique». Nous travaillons de manière plus étroite avec les gestionnaires du palais et les responsables du bureau des congrès. Il y a désormais une véritable stratégie tarifaire, élaborée en commun, pour répondre au budget des organisateurs de manifestations. Nous avons triplé notre fréquentation Congrès depuis l’ouverture de l’hôtel. La collaboration avec l’Office de tourisme est aussi plus étroite avec des produits conçus pour nous, des visites d’hôtels. Nous sommes sollicités régulièrement pour participer à des offres commerciales et augmenter notre visibilité. Nous avons la chance d’être situé en centre ville, entre deux quartiers qui ont été embellis à la suite des travaux du tramway, la place Masséna et la place Garibaldi. Avec nos 114 chambres, nous pouvons ainsi toucher deux clientèles."Lionel Servant, Directeur général Radisson Blu Nice“Depuis le changement à la Mairie, on ressent une vraie volonté de dynamiser le tourisme, une décision qui s’est concrétisée avec l’arrivée de Denis Zanon à la tête de l’Office, qui apporte un autre degré de professionnalisation dans les rapports avec les hôteliers. Depuis le début de l’année, le RevPAR hôtelier des 4* a progressé de 5% en moyenne et de 15% dans notre établissement. Pendant le même temps, la chute est de 12% à Cannes et Monaco ne progresse que de 3%. Notre proximité par rapport à l’aéroport a joué et quelques belles manifestations, dont les concerts live des Enfoirés enregistrés à Nice et dont nous avons assuré l’hébergement pour toute la troupe. La conjoncture joue paradoxalement, car Nice, tout en étant une destination attrayante et méridionale, n’a pas la même image de clinquant que les deux autres stations de la Côte d’Azur qui l’encadrent. Cela joue pour les touristes et encore plus pour les entreprises qui doivent faire passer un message de responsabilité en matière de séminaire. La clientèle loisirs est bien repartie et celle des séminaires aussi. On constate néanmoins que les clients Corporate sont encore en dessous du niveau de fréquentation atteint en 2008. La rénovation entreprise à l’Acropolis devrait contribuer à faire venir davantage de congrès.”Emmanuel Borla, Directeur général Exedra Boscolo Nice