Controversée depuis les débuts du projet, la concession accordée par la Métropole au groupe ValVital et Bouygues Bâtiment Nord Est a finalement été annulée ce vendredi 9 juillet pour cause notamment d’irrégularité.
En finalisant la rénovation de son complexe thermale d’ici 2023, Nancy pourrait devenir la ville possédant le plus grand centre de France. Situé à la périphérie sud-ouest de la ville, celui-ci devrait accueillir en plus du centre thermal, un espace bien-être et un centre aqua-ludique et sportif.
Cependant, le projet est critiqué depuis son commencement, contesté en justice depuis 2018 par le collectif citoyen Bien Commun et trois élus de la Métropole. Nancy s'est engagée à une contribution forfaitaire annuelle de 2,26 millions d’euros par an pendant 27 ans et une subvention de 25 millions d’euros au concessionnaire, engageant la ville de façon bien plus importante que prévu. Selon eux, ils s’agiraient d’intérêts privés payés par le contribuable.
Le chantier se poursuivra néanmoins, au regret des demandeurs qui estiment qu’un arrêt pur et simple aurait pu permettre de remanier le projet.
Si le complexe n’ouvre pas ses portes d’ici le 1er juin 2023, l’agglomération risquerait de perdre son agrément thermal et ainsi réduire à néant les efforts de développement de la ville dans ce sens. La Métropole entend donc faire appel en justice.