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Montée en puissance des BRIC à Paris

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Publié le 29/06/10 - Mis à jour le 17/03/22

Dans le cadre d’une table ronde organisée avec la participation de MKG Hospitality, la société Global Blue (ex-Global Refund), spécialisée dans le remboursement de la TVA aux touristes étrangers, a dressé un rapide tableau de l’évolution des dépenses touristiques des principaux pays émergents dans la capitale.

Depuis quelques années, trois pays émergents culmi­nent dans le Top 5 des dépenses touristiques à Paris : Chine, Russie, Brésil contestant les positions des nations «historiques», Japon et Etats-Unis. C’est à Paris que les ressortissants des pays émergents concentrent 80% de leurs achats. Des quatre pays concernés par l’appellation BRIC, seule l’Inde est aujourd’hui dans le bas du tableau, les dépenses étant encore marginales mais avec une progression proche de 20% chaque année. Les Chinois ont ravi l’an passé la première place aux Russes, dont les dépenses ont chuté de 20% en une seule année. La bonne nouvelle est que la pro­gression est quasiment exponentielle, quand les touristes des pays «matures» dépensent un euro à Paris, les touristes «émergents» en dépensent deux. L’évolution est encore fluc­tuante d’un pays à l’autre et les statistiques disponibles pour les cinq premiers mois de 2010 font état d’une percée brési­lienne avec des dépenses en hausse de 60%, en passe de rattraper Chinois et Russes, dont les dépenses ont pourtant encore progressé de 12 et 16% respectivement.Dans son intervention, Georges Panayotis a insisté sur la diversité même des clientèles à l’intérieur d’une nationalité, en fonction de la maturité progressive des marchés. Très gros consommateurs, les Chinois ne sont pas encore de bons clients pour les hôtels de luxe, préférant les établissements économiques pour une grande majorité. A l’inverse, les Brésiliens apprécient les établissements haut de gamme, évoluant d’une rive à l’autre, au fur et à mesure de la décou­verte de la capitale. Plus les clients montent en gamme et moins ils exigent de traitement spécifique liée à leur nationa­lité, préférant, au contraire, apprécier une «culture hôtelière française», dès lors qu’ils sont à même de la comprendre à travers le personnel et des documents dans leur langue. Une attitude que confirme, Loïc Le Berre, directeur général de l’hôtel Castille à Paris.

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