
Les professionnels de l’hospitality, bien qu’ils se tournent de plus en plus vers leurs clientèles de proximité, dépendent fortement des capacités d’acheminement vers leurs hébergements. C’est le cas également des organisateurs d’événements, qu’ils soient grand public ou corporate, qui ont besoin d’élargir leur zone de chalandise au niveau international. Quelles dynamiques de reprises à long terme pour le trafic aérien et à quelles problématiques doit-il faire face ?
Rebondissant peut-être sur le rachat d’EDF par l’Etat, Jean Rottner, président de la Région Grand-Est a publié ce 19 juillet une tribune dans le journal Le Monde où il tire la sonnette d’alarme sur les besoins lourds en investissement pour développer un système ferroviaire performant. La France, championne du ferroviaire avec le célèbre TGV, n’investit pas assez pour entretenir son réseau. Le modèle actuel ne permettra pas de rester performant et conduira, d’après Jean Rottner à une fermeture de certaines lignes. C’est ainsi qu’il interprète les déclarations de la SNCF Réseau qui prédit « un déclin inexorable de la performance du réseau » sans investissement massif dans les prochaines années. Un maillon qui est pourtant indispensable à la venue des touristes loisirs et corporate dans les hébergements.
Hausse des prix des carburants, parité euro-dollar devenue défavorable, urgence climat et attentes des voyageurs, le secteur du transport, notamment aérien, doit pivoter rapidement.
Transport aérien, après une forte baisse, l’avenir s’annonce radieux
Les années 2020 et 2021ont été compliquées pour les professionnels de l’aérien. Ainsi pour l’année 2021, IATA annonçait une baisse de trafic de 58,4% par rapport à la période pré-Covid 19. L’année 2020 avait quant à elle signée une baisse de trafic de 68,5%. Le secteur perdait 137,7 milliards de dollars en 2020 et 42,1 en 2021. Des pertes qui devraient avoisiner les 9,7 milliards en 2022 pour un passage au vert dès 2023. IATA prévoyait en juin un retour aux performances pré-Covid 19 côté trafic et revenus en 2024.
Une mise à l’arrêt qui avait affecté de nombreux membres de la chaine de valeur du transport aérien parmi lesquels aux premières loges les compagnies. Ainsi Air France-KLM a dû faire appel à une recapitalisation au printemps 2022. La dette nette du groupe atteignait 7,7 milliards d’euros en mai 2022...
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