Fruit d’un long travail d’ouverture à la libéralisation du secteur ferroviaire, les potentiels concurrents à la SNCF s’organisent.
Initié en 2003, la libéralisation du secteur a commencé par l’ouverture à la concurrence pour le transport de marchandise et s’est poursuivie par celle du transport international de voyageurs.
Seule la compagnie transalpine Trenitalia avait saisi cette opportunité pour créer une liaison « Marseille-Nice-Gênes-Milan » et des trains de nuit « Paris-Milan-Venise ». Prochainement, d’autres entreprises pourraient pénétrer le marché comme la société espagnole Ilsa (Groupe Iberia) avec une liaison « Madrid-Barcelone-Montpellier. »
En 2021, le réseau ferroviaire français sera ouvert aux opérateurs privés à l’instar des lignes de train « Nantes-Bordeaux » et « Nantes-Lyon ». Le ministère des transports souhaite faire de ces lignes un exemple en y intégrant un nouvel opérateur dès 2022.
Pour contrer cette concurrence, la SNCF a créé deux nouvelles offres : OuiGo sur le low cost et InOui sur le haut de gamme.