
L’entreprise profite des grèves SNCF pour proposer des trajets en autocar.
BlaBlaCar a décelé une opportunité suite à la grève perlée de la SNCF qui pénalisent les voyageurs (voir l’Analyse HON « Grèves SNCF : Font-elles dérailler l’hôtellerie ? »). L’entreprise se lance alors dans le transport en car et propose ainsi divers trajets sur son application.
La demande a explosé sur les périodes concernées avec 184 000 sièges proposés par la startup lors du mardi 3 avril, « soit trois fois plus que la moyenne d’un mardi normal » et a pour objectif « cinq millions de sièges offerts par mois sur BlaBlaCar pendant les grèves » rapporte Business Insider.
La marque se lance dans ce nouveau marché sans pour autant récolter les contraintes associées. Ainsi, l’entreprise fait appel aux trois autocaristes partenaires (Chambon, Inter2000 et Orain) pour opérer le service. En tant qu’intermédiaire, elle ne nécessitera pas de licence de transporteur permettant « simplement à des bus de publier certains de leurs trajets sur notre plateforme ».
Pour ce qui est des prix, ceux des opérateurs seront appliqués. « Ces opérateurs n'ont pas l'intention de faire évoluer le prix dans le temps, une fois que le trajet est publié sur la plateforme » précise l’entreprise.
« C'est encore un peu tôt pour faire un bilan mais nous avons constaté que des bus étaient pleins, notamment sur la liaison Paris - Rennes. A ce titre, on peut dire que l'objectif d'offrir à des gens une solution de mobilité a été rempli », nous indique un porte-parole de BlaBlaCar.
Un total de 7,1 millions de voyageurs ont emprunté les lignes d'autocar libéralisées en France l'an passé, soit près de 15% de plus qu'en 2016, selon des données
