
C'est le constat financier que fait Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF suite à la crise du Coronavirus. Toutefois, l'état ne viendra pas renflouer les caisses de l'entreprise pour l'instant.
Les pertes se chiffrent à 700 millions d'euros pour mars 2020 et 1,4 milliard d'euros en avril. Indiquait-il lors d'une intervention sur France Inter.
En plus de se tourner vers son actionnaire principal qui juge la demande pour l'instant prématuré selon Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports. Il indiquait sur France 3 : «Tant que nous n'avons pas une vision extrêmement précise du coût qu'aura porté le coronavirus sur la SNCF, d'ailleurs tant que nous ne connaissons pas non plus la dynamique de reprise, notamment de l'offre TGV, nous n'avons pas une vision suffisamment précise pour rentrer dans ce type de discussion avec la SNCF».
L'entreprise prévoit de réduire ses investissements et ses coûts de fonctionnement mais cla peut également passer par des changements sur la masse salariale : «si la reprise est lente et si nous produisons moins de trains que par le passé, il ne sera pas anormal et illogique d'ajuster le niveau d'emploi au volume d'activité.»
