
A Paris, les taxis volants verront le jour en 2030. L’objectif est de proposer des navettes dès 2024 à l’occasion des Jeux Olympiques. C’est le projet issu du partenariat Airbus-ADP-RATP-région Ile-de-France.
Les taxis volants sont des aéronefs à décollage et atterrissage vertical qui nécessitent des vertiports. Le prototype CityAirbus d’Airbus a effectué son premier décollage en mai 2019.
Les taxis volants auront pour mission d’effectuer des navettes entre l'aéroport de Roissy et la Défense ou le centre de Paris. Le but est de réduire les problèmes d’embouteillages et de stationnement dans la capitale et d’alléger la circulation au sol vers les pôles économiques ou touristiques que sont la Défense, Massy ou Versailles. Un trajet Roissy-la Défense prendra 15 minutes maximum au lieu de quarante minutes minimums en voiture.
Une zone d'expérimentation est installée à l'aéroport de Pontoise (Val-d'Oise) où le fabricant allemand, Volocopter peut y tester ses VTOL (vertical take-off and landing) électriques.
Les projets de taxis volants s’accélèrent partout dans le monde. Il est estimé que le marché européen de ces taxis volants dans les agglomérations pourrait atteindre 8 milliards d'euros en 2035. Des sociétés comme Uber et Hyundai se sont déjà positionnées sur le marché.
Les vols commerciaux seront lancés à partir de 2030 seulement car il reste encore plusieurs étapes à franchir pour que le projet voit le jour, comme construire au moins dix vertiports en région parisienne, augmenter la capacité de transport (le Volocity ne compte que deux sièges) et ajuster le modèle actuel VTC haut de gamme en un modèle économique.
