La compagnie aérienne Alitalia est à la recherche de repreneurs. Si Delta Air Lines et easyJet semblent bien positionnés, Air France-KLM aurait de son côté jeté l’éponge.
La société des chemins de fer italienne Ferrovie dello Stato (FS) qui chapeaute le plan de relance de Alitalia, se montre confiante pour l’avenir de la compagnie aérienne. Elle voit de nombreuses synergies potentielles entre les deux entreprises, comme celles concernant les dessertes et la tarification.
Si elle n’a toujours pas annoncé le nom des repreneurs, quelques éléments ont fuités. Ainsi d’après Il Sole 24 Ore, Air France-KLM aurait décidé de se retirer des négociations menées par Delta Air Lines avec Ferrovie dello Stato (FS). Le Corriere della Serra précise que la compagnie n’aurait « pas la volonté d’investir les 200 millions d’euros » demandés. Cette dernière faisant face actuellement a une crise entre dirigeant concernant le mandat du président du directoire de KLM, Pieter Elbers.
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La proposition de Delta Air lines serait pour le moment la favorite. Elle consiste à baser les opérations long-courriers à Rome, sous la gestion de l’américian, et les vols moyen-courriers à Milan, sous la gestion d’easyJet qui reste à convaincre.
La proposition de la compagnie américaine, dont le président Glen Hauenstein avait travaillé chez Alitalia comme COO et CCO entre 2003 et 2005, aurait l’assentiment du gouvernement italien qui y possède des parts. Il verrait d'un bon œil le fait que cette stratégie « n’entrainerait aucune suppression d’emploi » et serait « plus facile à mettre en œuvre ».
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Enfin, l’allemand Lufthansa avait été cité parmi les noms des repreneurs mais son patron Carsten Spohr avait indiqué à La Stampa qu’il était « hors de question pour nous d’investir aux côtés d’une entité publique ».
