Minibar : service plus ou source de revenus ?

Haro sur le minibar ? En 2005, un sondage de JD Power & Associates qui publie chaque année le classement très attendu des meilleurs enseignes aux Etats-Unis selon chaque segment a mis le feu aux poudres : le client veut un réfrigérateur dans sa chambre. Mais un réfrigérateur vide, à sa disposition, plutôt qu’un minibar rempli de mignonettes et de boissons alcoolisées surfacturées. Ce réfrigérateur personnel est même une de ses attentes principales après le petit-déjeuner gratuit et la machine à café. Denys Leray, Directeur des Ventes et Opérations de Minibar Systems, ne le cache pas : “Même si les hôteliers se posent aujourd’hui la question de savoir si le minibar est indispensable, les enquêtes réalisées auprès de la clientèle confirment à plus de 70% le souhait de garder un " vrai " service Minibar. De plus, il reste une des seules sources de profit additionnel en chambre ”. Mais plusieurs arguments jouent en sa défaveur : la consommation d’énergie, la maintenance et le coût du travail nécessaire pour s’occuper de ce service.“Géré convenablement, le minibar est un centre de profit”, assure Norbert Ybanez, le représentant d’Indel B en France. “Le client est prêt à payer pour un véritable service basé sur un assortiment et des prix en adéquation avec les attentes”, soutient Denys Leray, “le minibar, c’est de la consommation impulsive; mais c’est aussi un plus pour le confort du client. S’il regarde la télévision, ou se repose tout simplement, il n’a pas envie d’être dérangé”. “Il n’y a pas de relation entre le prix du produit et les ventes minibars. Le minibar est une habitude de consommation”, confirme Sophie Longevialle. “Nous avons vu des hôteliers qui avaient eu la volonté de supprimer ce service revenir vers nous, poussés par la demande de leur clientèle”, avoue Isabelle Carbon. Economie...