Après le boom, l’explosion ? Il y a un an encore, l’immobilier à Miami était en plein ébullition. Les acheteurs de condominiums n’hésitaient pas à camper deux jours devant la porte des promoteurs pour s’assurer de trouver l’appartement de leur rêve. Aujourd’hui, sur fond de crise des prêts immobiliers à risque, le développeur immobilier Platinum revend ses appartements aux enchères, à moitié prix. Avec 114 projets d’envergure en cours de développement ou dans les cartons, la spéculation a longtemps fait rage. Au point que, pour le magazine Forbes, la grande ville de Floride est considérée que LE marché à risques outre- Atlantique. Avec l’éclatement de la bulle, la fièvre est retombée et certains projets pourraient être reportés sine die.S’adressant à une clientèle huppée, moins sensible aux aléas de la crise immobilière, cette nouvelle offre devrait être absorbée petit à petit. D’autant que Miami continue d’accroître son attractivité vers les clientèles loisirs autant qu’affaires. Ainsi, le Carnival Center of Performing Arts va ouvrir ses portes et, sur le marché des conventions, le Miami Beach Concention Center est en train de s’agrandir. En plus de l’accroissement des capacités du terminal de croisière, Miami ville devrait également bénéficier de l’ouverture du ciel américain, encourageant un plus grand nombre de vols transatlantiques vers ce hub stratégique du Sud des Etats-Unis. Le moral est au beau fixe pour le petit coin de paradis du Sunshine State.En attendant que la confiance revienne, Donald Trump a ainsi mis un coup de frein à un de ses projets à Fort Lauderdale, capitale de la croisière américaine au nord de Miami. Le pape des condominiums Robert Falor connaît aujourd’hui des problèmes. Les hôtels Breakwater et Edison, regroupés, devaient devenir le premier “Nicky O”, a Nicky Hilton Hotel. La mannequin et styliste, soeur de Paris Hilton, n’a pas réussi à...