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Metz fait le pari de la Culture

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Publié le 28/04/10 - Mis à jour le 17/03/22

• A la place de ses militaires et de ses usines perdues, Metz espère redorer son image avec l’ouverture d’un Centre Pompidou décentralisé, inauguré dans une quinzaine de jours. • Toute la ville mise sur ce nouveau temple de l'art contemporain avec l’objectif de transformer l’ancienne ville de garnison en une cité branchée, axée sur la culture, à l’instar de ce qui s’est passé à Bilbao en Espagne, grâce au Musée Guggenheim. • Le nombre de visiteurs (35 000) qui ont déjà visité Constellation, la structure imaginée pour le lancement du projet dans le public, entretient l’espoir de retombées économiques.

En 2007, l’arrivée du TGV avait fait naître bien des espoirs à Metz. La capitale lorraine n’était plus qu’à 1h22 mn de Paris et rêvait de devenir la porte d’entrée de l’Est. “Nous l’avons vécue comme une opportunité formidable, les trains étaient pleins”, se souvient Thierry Jean, qui cumule les casquettes de chef d’entreprise mais aussi de 1er adjoint au maire, président de Metz Métropole Développement et vice-président de Metz Métropole. “Mais cela a eu un effet négatif sur l’hôtellerie, car il y a eu finalement plus de Messins qui allaient à Paris que de Parisiens qui venaient à Metz et les hommes d’affaires ont fait l’aller-retour dans la journée. L’hôtellerie a perdu quelques points, une baisse accentuée par la crise mondiale. Par ailleurs, l’agglomération a été impactée par les suppressions d’emploi qui ont suivi la fermeture d’Arcelor-Mittal et des entreprises sous-traitantes. Et comble de malheur, en 2008, le gouvernement a décidé d’engager des restructurations militaires, ce qui induit le départ progressif de 5 000 militaires. Cela fait beaucoup”, commente Thierry Jean.“Le problème de l’hôtellerie messine rejoint celui du tissu économique. La période est difficile avec une baisse conséquente de la fréquentation. De plus, des restructurations militaires sont en cours, ce qui a vidé aussi les écoles et entraîné la fermeture de tas d’entreprises qui vivaient grâce à l’armée. 2009 a vu une baisse d’activité, il n’en reste pas moins que nous avons le taux d’occupation le plus faible de France. Le tissu économique a tendance à se développer, mais avec de petites structures. La force de Metz, c’est d’avoir à proximité un bassin de population important, à très peu de distances des frontières et sur le passage nord-sud de traversée de l’Europe. Les hôteliers sont en train de s’organiser et un club hôtelier vient d’être créé regroupant les indépendants et les chaînes de façon à travailler ensemble. Il compte pour l’instant une dizaine d’établissements, qui parleront d’une seule voix. La construction du Palais des Congrès n’attend que de finaliser son budget d’investissement pour démarrer. Il sera très bien placé, près de la gare, en ville et devrait doper notre activité aussi. Nous avons de la chance car Metz est une ville très réactive, où les institutionnels bougent beaucoup. ”“La ville a perdu 10 000 nuitées par an. Les hôtels dépassent rarement 50% de taux d’occupation avec quelques pointes dans l’année. En 2009, notre hôtel, qui est fraîchement rénové, idéalement placé, n’a affiché complet que 11 jours dans l’année !”, confirme Jérôme Lefèvre, directeur du Novotel Metz Centre. “En fin de semaine, les hôtels sont pratiquement vides, sauf ceux qui profitent d’une centrale de réservation nationale”, renchérit Catherine Ferrari, présidente des hôtels indépendants de Moselle.L’offre hôtelière n’a pas évolué depuis l’ouverture en 2008 du premier et seul 4 étoiles de la ville, l’Hôtel Citadelle et de son restaurant étoilé au Michelin. Elle se compose de 34 hôtels pour Metz Métropole (64 avec la périphérie) soit 2022 chambres (3 335 avec la périphérie), dont 8 unités 3 étoiles, 17 deux étoiles, 1 seul une étoile et 7 sans étoiles, ainsi que trois résidences de tourisme. Le groupe Accor est le mieux représenté des chaînes intégrées avec 6 unités. La clientèle Affaires représente 63% et le taux d’occupation dépasse rarement les 58%, meilleur chiffre enregistré en 2008, tout comme les 928 000 nuitées comptabilisées en 2007.“L’année 2008 a été la meilleure année pour Metz, en terme de qualité, de quantité et de chiffre d’affaires grâce aux retombées TGV et la baisse des nuitées a été compensée par le nombre d’événements”, commente Françoise Muel, de Metz Congrès. “Mais l’année 2009 a été catastrophique avec énormément d’annulations. Aux premiers effets de la crise économique fin 2008, ont succédé ceux de la crise sanitaire qui a engendré le report de manifestations en 2010”.“Metz a toujours été une belle ville, mais personne ne le sait et elle est souvent perçue comme une ville industrielle, froide et grise alors que les hauts-fourneaux ne sont même pas à proximité immédiate. Pour d’autres, c’est une ville de garnison un peu endormie, où les jeunes appelés du contingent allaient faire leurs classes. Avec ses 37 m2 d’espaces verts par habitants, c’est pourtant le berceau de l’écologie urbaine initiée par Jean- Marie Pelt dans les années 70”, ironise Thierry Jean. “L’ouverture du Centre Pompidou va augmenter indéniablement l’attractivité de la ville. A nous de savoir comment en tirer profit. Si les visiteurs se cantonnent à un aller-retour en TGV pour visiter le musée, cela ne suffit pas. Il nous faut les séduire, et communiquer sur les richesses de la ville, qui sont totalement méconnues”, commente de son côté Sabine Brousse, directeur de l’Office de Tourisme. Au coeur de l’Europe, Metz est en effet depuis l’Antiquité un espace d’échange privilégié avec pour voisins l’Allemagne, la Belgique et le Grand Duché du Luxembourg. Dotée d’un patrimoine architectural et historique exceptionnel, entre autres, l’abbatiale de Saint-Pierre aux Nonnains, une des plus vieilles églises de France, les thermes antiques de la Cour-d’Or, la Cathédrale Saint-Etienne et ses vitraux signés Hermann de Munster, Théobald de Lixheim, Valentin Bausch, Jean Cocteau et Marc Chagall, de nombreuses et élégantes places et le Quartier Impérial de la Gare, et sa remarquable Gare Guillaume II qui fait l’objet d’une candidature au label Patrimoine mondial de l’Unesco. Baignée par les eaux de la Moselle et de la Seille, elle dispose d’un port de plaisance, Pavillon Bleu d’Europe. Pionnière dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, elle a obtenu le label Ville Internet avec 5@. Equipée en wifi extérieur et en fibre optique, elle est la première ville de France à proposer aux automobilistes un service de paiement du stationnement sur voirie par téléphone mobile. Elle est aussi accessible aux handicapés. Côté culture, l’Arsenal décoré par Riccardo Bofill abrite l'une des plus belles salles de concert d’Europe, siège de l'Orchestre National de Lorraine. Enfin, Metz fait partie du réseau de villes transfrontalières QuattroPole avec Luxembourg, Sarrebrück et Trèves qui développe des projets communs notamment dans les domaines de la culture et du tourisme, pour développer des offres de produits “packagés” “4 villes, 3 pays, 1 lit” sous le slogan commun “Tout près, tout autre”. Metz Métropole a investi près de 150 millions d’euros dans le nouveau programme de transport en commun en site propre (TCSP), baptisé Mettis, qui traversera la ville avant 2014, et a construit des pistes cyclables. Mais les travaux du quartier de l’Amphithéâtre ont pris du retard et les bâtiments signés des plus grands noms de l’architecture française ne sont pas encore sortis de terre pour accompagner, comme initialement prévu, l’ouverture du nouveau musée.Echaudés par la crise, les promoteurs immobiliers ont joué la prudence. Même cause, mêmes effets pour le nouveau Palais des Congrès, pourtant indispensable pour attirer la clientèle de tourisme d’affaires, qui attend toujours un investisseur. Le projet (pour un coût de 70 millions d’euros) est dans les cartons depuis longtemps. Idéalement situé, il s’agirait d’un éco-bâtiment équipé selon les dernières technologies. “Le parc des Expositions et des Congrès de Metz a accueilli plus de 800 000 visiteurs et 50 000 visiteurs sont comptabilisés pour Metz Congrès. Nous manquons de salles de réunions proches du centre ville et des hôtels. Le nouveau Palais des Congrès nous permettrait de capter une clientèle que nous ne pouvons pas séduire actuellement et de doubler la capacité d’accueil”, résume Françoise Muel. Idem pour la construction d’un nouvel hôtel. “La capacité d’hébergement est suffisante pour l’instant, le taux de remplissage laisse de la place. Mieux vaut améliorer l’existant. Le projet d’un 3 ou 4 * aboutira plus tard et suivra vraisemblablement la construction du Palais des Congrès”, explique Thierry Jean qui reste confiant. En effet, les premiers effets de l’ouverture du Musée se font déjà sentir. Pour la première fois, fin 2009, Metz a eu les honneurs du New York Times, où elle figurait sur la liste des 44 destinations de l’année. Personne n’aurait non plus imaginé il y a encore quelques mois qu’elle aurait aussi les faveurs du Times en Grande Bretagne, du Morning Herald en Australie et surtout du Wallpaper, l’une des revues d'architecture les plus branchées de la planète. Tout cela grâce au Pompidou qui pourrait réussir le miracle de changer l’image de la cité lorraine et de l’intégrer parmi les capitales culturelles européennes ! Du coup, tous les Messins se prennent à rêver d’une évolution similaire à celle de Bilbao en Espagne et des retombées économiques qui ont suivi l’ouverture du Guggenheim. “Non seulement le centre va faire affluer les touristes, mais il conférera également à Metz une aura susceptible d'attirer entreprises et habitants”, s'enthousiasme Thierry Jean. “Pompidou sera une locomotive pour la ville mais il faudra attendre 2023, pour comptabiliser les retombées si nous prenons l’exemple de Bilbao, qui a ouvert en 1998. Le premier adjoint au maire de Bilbao est d’ailleurs venu à Metz expliquer comment s’est fait le développement de la ville depuis l’ouverture du musée il y a 13 ans. Les opérateurs messins qui ne croyaient pas trop au projet ont été séduits. Le contexte urbain immédiat de Pompidou-Metz est bien plus moderne et plus beau” se réjouit Thierry Jean. Alors, tous les espoirs sont donc permis !Le pari du Centre Pompidou “Je m'installe à Metz” Cette phrase en lettres fluos accompagne les portraits d’Andy Warhol, Dali ou Picasso sur les 3 000 affiches grand format apposées sur les murs de Paris et d’une dizaine de grandes villes de France, mais aussi en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne. À deux semaines de l'ouverture du centre Pompidou-Metz, elles visent à donner envie de se déplacer jusqu’à Metz pour célébrer l’ouverture du musée. A partir du 10 mai prochain, cinq journées de portes ouvertes permettront de découvrir gratuitement l’architecture spectaculaire du bâtiment et l’exposition inaugurale “Chefs d’oeuvre ?”. Sur 5 000 m2, tous les champs de la création seront représentés à travers 800 oeuvres prêtées par le Centre Pompidou de Beaubourg à Paris. L’exposition va durer six mois sous sa forme initiale, avant d’évoluer progressivement. Imaginé à la suite d’un concours international par deux architectes, Shigeru Ban et Jean de Gastines, le Centre Pompidou-Metz se présente comme une vaste structure de plan hexagonal, traversée par trois galeries. Construit dans le quartier de l’Amphithéâtre, en lisière du centre-ville et tout près de la gare TGV, le musée se développe, sous une impressionnante toiture (charpente de bois blond recouverte d’une membrane translucide), autour d’une flèche centrale qui culmine à 77 m, clin d’oeil à l’année d’ouverture du Centre Pompidou en 1977. Sa construction a coûté 69,4 M€, financés majoritairement par Metz Métropole (43,3 M€), la région Lorraine (10 M€), le Conseil Général de la Moselle (10 M€), l’Etat (4 M€) et l’Union européenne (2 M€), la ville mettant à disposition le terrain et finançant le parvis et les jardins. Le budget de fonctionnement est estimé pour la première année à 10 M€, dont 4,6 millions viennent de Metz Métropole, 4 millions de la Région Lorraine, et 400 000 euros de la ville de Metz.3 questions à Sabine Brousse, directeur de l’Office de Tourisme de Metz Comment se présente la destination Metz sur le marché du tourisme ? _ Metz est une ville qui est en train d’émerger dans le paysage touristique urbain mondial et sa grande chance est de n’être encore pas très connue. Au-delà de l’ouverture du Centre Pompidou, elle a pris le parti de soigner sa politique culturelle. Les événements se succèdent toute l’année, avec la Nuit blanche, Metz Plage, qui installe une station balnéaire au coeur de la ville, etc. La municipalité a fait des efforts importants, notamment budgétaires, pour initier des tas de manifestations et le réseau associatif est très dynamique. Metz est esthétiquement très belle et son patrimoine est riche. Il s’agit de le faire savoir à un maximum de gens. Notre intégration au réseau QuattroPole nous permet de toucher aussi une clientèle étrangère de proximité. Nous avons donné une signature gastronomique à la ville avec l’opération des «Tables de Rabelais» et le Plan Qualité Locale initié en 2007 avec tous les professionnels de la destination a permis de soigner l’accueil partout.Comment avez-vous accompagné l’ouverture du Centre Pompidou ? _ Nous avons organisé un grand nombre d’éductours pour des opérateurs du tourisme (agences de voyages, tour opérateurs, etc) en partenariat avec la SNCF, le Centre Pompidou et les structures institutionnelles du tourisme (CDT, CRT, et QuatroPole). Tout un travail se fait en synergie autour de cette ouverture. Outre une présence importante sur des salons, dont l’ITB Berlin et le Monde à Paris, nous avons entrepris des actions avec Atout France pour faire connaître notre destination sur les marchés étrangers, en invitant des décideurs du tourisme et des journalistes et en faisant paraître dans Atout France Amériques, le magazine de France Guide distribué en 350 000 exemplaires et en 4 langues, une page A4 présentant Metz et le Centre Pompidou à tout le continent américain en février dernier. Et nous bénéficions de toute la campagne de communication qui accompagne l’ouverture du Musée.Quelles sont vos actions pour 2010 ? _ Nous travaillons sur de nouvelles clientèles, notamment sur la thématique du handicap, et en utilisant les synergies du réseau QuattroPole pour toucher des clientèles plus lointaines comme les Chinois qui viennent à Trêves voir la maison natale de Karl Marx, par exemple. Des conférences et des formations sont organisées pour les professionnels. Nous avons édité une boîte à outils faite «par» des professionnels «pour» des professionnels avec un mini site web qualité. En parallèle nous retravaillons notre site internet pour le centrer davantage sur le client. Il fonctionne actuellement en trois langues (anglais, allemand et français), il sera en mai accessible en italien et espagnol et en 2011 en mandarin et japonais. Les services de l’OT sont ouverts tous les jours de l’année. Nous venons d’éditer un nouveau plan touristique de Metz intégrant l’art contemporain et nous organisons des initiations à l’art contemporain pour les professionnels. Un City Pass sera en vente (10 euros) dès le 17 mai et offrira des tarifs privilégiés pour des prestations, des bons de réduction pour retenir les visiteurs dans la ville. Nous travaillons beaucoup en synergie avec tous les prestataires touristiques, notamment les hôteliers et les restaurateurs.Christophe Duffossé, La Citadelle 4* et restaurant Le Magasin aux Vivres, 1* Michelin “A Metz, nous sommes au carrefour de l’Europe et ce nouveau musée Pompidou va véhiculer une belle image. C’est parce que nous étions totalement convaincus par ce projet que nous avons, ma femme et moi, acheté l’ancien Magasin aux Vivres de la Citadelle de Metz dans l’objectif d’y ouvrir un établissement haut de gamme. Notre hôtel est le seul 4* de la ville et notre restaurant gastronomique est aussi le seul restaurant étoilé. Nous n’avions pas imaginé de telles difficultés au démarrage : les travaux du Musée ont pris du retard, et la crise, les fermetures d’entreprises, ont généré aussi une baisse d’activité de toute la partie événementielle et voyages d’affaires. L’entreprise compte 49 personnes, et il a fallu nous réorganiser, réinvestir. J’ai été formé à l’école du groupe Accor, où j’ai appris la gestion et j’ai bourlingué dans les plus grands palaces, le Martinez à Cannes, le Byblos des Neiges, l’Eden Roc, et tout cela m’a permis de rester optimiste ! Nous sommes en train de finaliser les travaux d’un Spa et de suites personnalisées avec bains bouillonnants, d’un hammam et d’agrandir notre boutique. En parallèle, nous avons créé des forfaits de séjours à thème. Notre objectif est dans un premier temps de dépasser un taux d’occupation de 52/53% et nous faisons le maximum pour cela.” Catherine Ferrari, propriétaire du Grand Hôtel de Metz 3* et de l’hôtel Métropole 2*, présidente du Club des hôteliers indépendants de Moselle “Metz n’a pas une image très touristique jusqu’à aujourd’hui, alors que nous sommes dans une très jolie région. Le nouveau Musée Pompidou devrait nous amener une nouvelle clientèle loisirs. Nous mettons beaucoup d’espoir dans cette ouverture. Le taux d’occupation des hôtels tourne autour de 50/55% toutes catégories confondues depuis deux ans, essentiellement avec du tourisme d’affaires. En fin de semaine, la plupart des hôtels sont vides. On parle d’un projet de 4*, mais il faut d’abord assurer un taux de remplissage suffisant aux établissements existants. Le gros de notre clientèle est essentiellement constitué par des hommes d’affaires français. Il nous faut conquérir de nouveaux marchés à l’étranger. Heureusement, les hôteliers messins se serrent les coudes ; qu’ils soient indépendants ou hôtels de chaîne, ils travaillent tous main dans la main !”Jean-Luc Vares, directeur de l’hôtel Ibis Centre Gare, président du GNC Lorraine “Le problème de l’hôtellerie messine rejoint celui du tissu économique. La période est difficile avec une baisse conséquente de la fréquentation. De plus, des restructurations militaires sont en cours, ce qui a vidé aussi les écoles et entraîné la fermeture de tas d’entreprises qui vivaient grâce à l’armée. 2009 a vu une baisse d’activité, il n’en reste pas moins que nous avons le taux d’occupation le plus faible de France. Le tissu économique a tendance à se développer, mais avec de petites structures. La force de Metz, c’est d’avoir à proximité un bassin de population important, à très peu de distances des frontières et sur le passage nord-sud de traversée de l’Europe. Les hôteliers sont en train de s’organiser et un club hôtelier vient d’être créé regroupant les indépendants et les chaînes de façon à travailler ensemble. Il compte pour l’instant une dizaine d’établissements, qui parleront d’une seule voix. La construction du Palais des Congrès n’attend que de finaliser son budget d’investissement pour démarrer. Il sera très bien placé, près de la gare, en ville et devrait doper notre activité aussi. Nous avons de la chance car Metz est une ville très réactive, où les institutionnels bougent beaucoup. ”

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