
A l’heure où la législation concernant le Wifi fait débat en Allemagne pour l’hôtellerie et la restauration, et que des disparités apparaissent entre les pays pour le secteur hôtelier, on voit qu’il existe également des contrastes dans l’aviation. Si la gratuité est de mise pour certains, d’autres peuvent appliquer des tarifs allant jusqu’à 20 dollars de l’heure.
Le Wifi, outil aujourd’hui quasi indispensable pour la clientèle loisirs comme business dans l’hôtellerie, est aussi un enjeu pour les compagnies aériennes. Dans l'hôtellerie la pratique du Wifi gratuit est progressivement devenu la norme, quoique dans des proportions variables selon les pays compte tenu de leurs contextes économiques et juridiques respectifs, l'Allemagne par exemple ayant eu un taux d'équipement en Wifi gratuit freiné par le fait que jusqu'à récemment (en savoir plus) les hôteliers étaient tenus pour responsables juridiquement d'éventuels téléchargements illégaux réalisés par leurs clients.Mais pour les compagnies aériennes, le Wifi est un enjeu majeur vis-à-vis duquel les acteurs pratiquent actuellement (encore ?) des stratégies très différentes. Momondo.fr a ainsi publié une infographie illustrant l’approche du Wifi par différentes compagnies aériennes. Certains acteurs de l'aérien tels que Hong-Kong Airlines ou Turkish Airlines ont mis en place un service Wifi gratuit pour les utilisateurs. D’autres ont choisi d'instaurer un coût par support utilisé ou par mégaoctet utilisé, cette dernière option pouvant vite faire augmenter l’addition. La durée est également prise en compte, AirFrance-KLM appliquant par exemple un tarif de 10,95$ par heure ou de 19,95$ par vol. Tandis que Lufthansa applique un stratégie comparable, British Airways applique des tarifs fonction des frais de roaming. Enfin, la plupart des compagnies américaines proposent des tarifs au mois voire à l'année (comme Delta qui propose un abonnement Wifi de 469,95$ par an), et qui ciblent donc plutôt les voyageurs business récurrents.