
Une dizaine d'entreprises françaises se sont regroupées pour former le premier noyau d'un Club qui veut porter les valeurs du low-cost : innovation, pouvoir d'achat, formation, contrat social.... Avec hotelF1, le groupe Accor y engage le secteur hôtelier. Frank Pruvost (photo), en charge de la marque hotelF1, justifie cet engagement.
Initié par un petit nombre d'entreprises qui refusent que les valeurs du low-cost soient détournées par le chantage aux emplois mené par des sociétés comme Ryanair, le Club des Entreprises du Low Cost a décidé de prendre la parole pour défendre un modèle à la fois respectueux des règles sociales, défenseur du pouvoir d'achat des consommateurs en réduisant l'offre à l'essentiel, innovateur à bien des égards en bousculant les codes traditionnels, et moteur de nouvelles relations sociales en prônant une formation spécifique, reconnue par un Certificat de l'emploi low cost.Avec l'aide du département des Ressources humaines Accor, une première réalisation du Club a été l'élaboration d'un programme de formation transversale sur une attitude, des compétences universelles, à destination d'un public peu éduqué, pour les aider à s'intégrer dans une entreprise low cost. Cette formation polyvalente devrait déboucher sur un Certificat d'employabiité low cost qui faciliterait la mobolité professionnelle au sein de cet univers économique.Co-présidé par Pascal Perri (à droite sur la photo), économiste et auteur d'ouvrages sur le pouvoir d'achat, et Christophe Alaux, Directeur général France du groupe Accor, il se fixe plusieurs objectifs en direction de publics différents. Le premier est d'affirmer auprès de la communauté économique et politique le modèle citoyen du low-cost à travers la création d'emplois non délocalisables, sa bataille pour le pouvoir d'achat via des propositions qui donnent le choix au consommateur, ses engagements de recrutement de personnels peu formés et qui vont trouver dans ces entreprises un marche-pied pour des parcours professionnels complets. Le second est d'assurer la promotion d'un modèle "malin", fondé sur l'innovation et la rupture avec les démarches "high cost", qui valorisent le superflu ou l'image.Une charte est en cours de préparation pour définir les critères qui justifient l'appartenance au Club. D'ores et déjà une quinzaine d'entreprises sont sensibilisées pour rejoindre le premier noyau, dans lequel on retrouve aussi bien des "discounters" comme Netto, des fabricants de produits capilaires comme Generik, des communiquants comme Low-costTV, et des sociétés de services comme Accor.Avec l'aide du département des Ressources humaines Accor, une première réalisation du Club a été l'élaboration d'un programme de formation transversale sur une attitude, des compétences universelles, à destination d'un public peu éduqué, pour les aider à s'intégrer dans une entreprise low cost. Cette formation polyvalente devrait déboucher sur un Certificat d'employabiité low cost qui faciliterait la mobolité professionnelle au sein de cet univers économique.
