Les nouveaux fast-foods jouent la carte de l’équilibre

8 min de lecture

Publié le 14/09/10 - Mis à jour le 17/03/22

Entre midi et deux, le temps est compté. Mais alors que les régimes et les repas sains sont vantés partout, de plus en plus de travailleurs tournent le dos aux sandwichs dégoulinants de sauce et autres bombes caloriques rapidement avalées. Certaines enseignes ont senti le vent tourner et se sont lancées avec des concepts axés sur des repas rapides, mais sains. Exemples avec Equi’wok et Cook in the city.

Equi’Wok : la cuisine saine comme argument de vente

Pour des repas du midi où "rapidité" rimerait enfin avec "équilibré", Anne Cataldo a lancé son concept de restauration en août 2009 dans le 9ème arrondissement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son "Cook in the City" tranche par son originalité dans la multitude de fast-foods existants. Le concept de Cook in the City est simple et fédérateur : permettre en un minimum de temps de manger un vrai repas pour pas cher… Le tout dans un local spacieux et coloré : un local de 200 m² sur deux étages (dont un privati­sable) où l’on retrouve à divers endroit le logo que l’on a pas pu manquer sur la façade. Librement ins­piré de la série à succès Sex in the City (tant par le nom choi­si que par le design), il fait mouche auprès de la clientèle féminine mais séduit aussi les hommes par son côté chic, moderne et coloré, tout en restant sobre. Mais ce qui fait le plus de cet éta­blissement ne se trouve pas sur les murs mais bien dans l’assiette : des menus pas chers et équilibrés à consommer sur place ou à empor­ter. Les plats sont différents chaque jour et élaborés sur place à partir de produits frais (majoritairement de saison). D’ailleurs, pour une trans­parence totale vis-à-vis du client, Anne Cataldo a choisi une cuisine ouverte. Et elle y veille quotidien­nement à respecter l’équilibre ali­mentaire. Viandes blanches, volaille, poissons, féculents, céréales, fruits et légumes frais…. Tous les produits sont préparés en limitant au maximum les apports en sel, sucre et graisses, ennemis jurés des régimes comme de la santé. Mais attention, note la patronne, “mon but n’est pas de voir mes clients maigrir, mais ce régaler d’un repas consistant et goûteux”. A la carte tous les jours, on fait son choix entre 10 salades composées différentes (ex : boulgour aux légumes, roquette/melon/thon, len­tilles/thon/citron confit...), une papillote (cuite à la plancha dans un film alimentaire spécifique et composée de volaille ou de poisson, de légumes, d’épices et d’herbes), un plat de saison (lasagnes aux courgettes, pin­tade rôtie miel orange...), des soupes froides, des smoothies et des desserts (crumble, com­pote, muesli ou encore une mousse au chocolat qui s’est déjà taillé une petite réputation dans le quartier). Et les prix respectent les attentes de la clientèle de bureau puisque les quatre formules proposées, incluant dessert et boisson, varient de 10 à 12 euros. Le concept a su trouver sa clientèle est déjà, Anne Cataldo pense à faire de Cook in the City une franchise. D’ailleurs, la chef d’entreprise est à la recherche d’un deuxième empla­cement dans la capitale.Dans le quartier de Châtelet s’est ouvert un fast-food qui surfe sur la vague de la cuisine au wok, réputée pour ses vertus santé. Tout est dans le nom. Chez Equi’wok, on mange des plats équilibrés, cuisinés au wok. Un concept qui a de quoi séduire, surtout à l’emplacement où s’est installée la première boutique : la rue Montorgueil à Paris. A proxi­mité, on trouve des bobos soucieux de manger bio, des jeunes fashio­nistas inquiètes pour leur ligne et des working girls and boys qui n’ont pas de temps à perdre. Pour satisfaire chacun d’eux, Equi’wok a établit trois règles d’or. Tout d’abord s'approvisionner quotidien en produits frais, principalement bios ou issus de l’agriculture biolo­gique. Puis opter pour la cuisson minute au wok, un mode de cuis­son très tendance et réputé pour préserver la texture des ingrédients et leurs surtout leurs qualités nutri­tionnelles. Et enfin, abriter ce fast-food sain dans un design original, entre l’univers "cocon" et l’épu­ré… Une salle de seize couverts ponctuée de micro-tables noires, «inspirée de l’intérieur du ventre de la baleine dans l’histoire de Pinocchio», explique Mathieu Lehanneur, le designer. Et pour flatter tous les palais, ici, les plats proposés ne sont pas for­cément inspirés par la cuisine asia­tique, loin de là. Le wok n’est qu’un mode de cuisson et il s’adapte parfaitement à des recettes toutes autres. En l’occurrence celles d’Alain Magnier, qui a tra­vaillé pendant plus de 10 ans auprès d’Alain Ducasse et de son acolyte Sylvie Demey, diététi­cienne et garante de l’équilibre des menus proposés. Alors si l’on trouve (à partir de 7€40) un Wok Mékong (avec poulet, riz thaï, coco & curry, gingembre et citronnelle), on peut aussi déguster un Wok Paris Paris (jambon blanc, œufs brouillés, pâtes papillons, champi­gnons blancs grillés, fèves et dés d'emmental). Une gamme de goûts assez large, donc, pour convaincre le plus grand nombre et procurer satiété et plaisir en un temps record. Et pour les plus pressés, on peut évidemment emporter son repas, dans une petite box blanche jetable, avec sa fourchette ou ses baguettes. Une présentation qui n’est pas sans rappeler les repas de nombreux personnages de films et de séries américaines. Ce concept, né de l’ambition d’un investisseur qui s’est entouré d’une équipe d’experts (consultants culi­naires, architecte d’intérieur, conseillers experts de la fran­chise…), n’a pas encore été décliné ailleurs. Mais c’est bien l’ambition de son créateur qui a pour objectif, à la fin 2011, d’ouvrir plusieurs dizaines de points de vente supplé­mentaires en franchise.Cook in the City, l’équilibre en version fémininePour des repas du midi où "rapidité" rimerait enfin avec "équilibré", Anne Cataldo a lancé son concept de restauration en août 2009 dans le 9ème arrondissement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son "Cook in the City" tranche par son originalité dans la multitude de fast-foods existants. Le concept de Cook in the City est simple et fédérateur : permettre en un minimum de temps de manger un vrai repas pour pas cher… Le tout dans un local spacieux et coloré : un local de 200 m² sur deux étages (dont un privati­sable) où l’on retrouve à divers endroit le logo que l’on a pas pu manquer sur la façade. Librement ins­piré de la série à succès Sex in the City (tant par le nom choi­si que par le design), il fait mouche auprès de la clientèle féminine mais séduit aussi les hommes par son côté chic, moderne et coloré, tout en restant sobre. Mais ce qui fait le plus de cet éta­blissement ne se trouve pas sur les murs mais bien dans l’assiette : des menus pas chers et équilibrés à consommer sur place ou à empor­ter. Les plats sont différents chaque jour et élaborés sur place à partir de produits frais (majoritairement de saison). D’ailleurs, pour une trans­parence totale vis-à-vis du client, Anne Cataldo a choisi une cuisine ouverte. Et elle y veille quotidien­nement à respecter l’équilibre ali­mentaire. Viandes blanches, volaille, poissons, féculents, céréales, fruits et légumes frais…. Tous les produits sont préparés en limitant au maximum les apports en sel, sucre et graisses, ennemis jurés des régimes comme de la santé. Mais attention, note la patronne, “mon but n’est pas de voir mes clients maigrir, mais ce régaler d’un repas consistant et goûteux”. A la carte tous les jours, on fait son choix entre 10 salades composées différentes (ex : boulgour aux légumes, roquette/melon/thon, len­tilles/thon/citron confit...), une papillote (cuite à la plancha dans un film alimentaire spécifique et composée de volaille ou de poisson, de légumes, d’épices et d’herbes), un plat de saison (lasagnes aux courgettes, pin­tade rôtie miel orange...), des soupes froides, des smoothies et des desserts (crumble, com­pote, muesli ou encore une mousse au chocolat qui s’est déjà taillé une petite réputation dans le quartier). Et les prix respectent les attentes de la clientèle de bureau puisque les quatre formules proposées, incluant dessert et boisson, varient de 10 à 12 euros. Le concept a su trouver sa clientèle est déjà, Anne Cataldo pense à faire de Cook in the City une franchise. D’ailleurs, la chef d’entreprise est à la recherche d’un deuxième empla­cement dans la capitale.

Pour aller plus loin

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité. En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Inscrivez-vous pour ajouter des thèmes en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des catégories en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des articles en favoris. Connectez-vous gratuitement pour voter pour la candidature.

Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ?