• A travers une démarche voulue et soutenue par la direction de l'établissement, le Fouquet's est aujourd'hui le seul palace parisien (et l'un des rares hôtels dans le monde) à être certifié à la fois ISO 9001 (qualité de service), ISO 14001 (engagement environnemental), et SA 8000 (respect des droits de l'homme et de l'enfant). • Cet engagement est concrétisé à travers un concept déposé de “Luxe respectable”. “Ni vision misérabiliste, ni gaspillage éhonté. Nous avons une vision très claire d'un luxe respectable, qui est aussi un luxe raisonnable”, explique Eric Boonstoppel, directeur général du Fouquet's Barrière. “Nous avons travaillé sur un concept “produit” innovant autour de trois axes : un luxe bio, un luxe éthique et un luxe durable. “L'objectif est de ne pas faire des économies sur le dos du client mais offrir un réel service à la carte innovant en matière de Développement durable, de l'arrivée du client à son départ”.
La démarche est originale pour un établissement du Triangle d'Or parisien, auquel on prêterait plus volontiers une tentative de surenchère pour faire sa place dans le cercle restreint des palaces. En l'occurrence, la volonté de se démarquer fait partie aussi d’une démarche de précurseur puisque la triple certification obtenue préfigure une nouvelle norme SD 26000, en cours de rédaction, de responsabilité sociétale et environnementale.Le Fouquet’s ne va pas en rester là puisqu’il a déjà prévu se positionner dans la commercialisation de son produit en participant au programme de certification Leading Green initié par Leading Hotels of the World pour 2010. Cette certification viendra compléter la triple certification actuelle pour augmenter sa visibilité commerciale sur ces thèmes.Elle implique directement les 350 collaborateurs et indirectement les clients pour des objectifs complémentaires : engagement citoyen, maîtrise des coûts, motivation du personnel et plus grande satisfaction des clients. Le Fouquet’s Barrière a préféré s’engager dans une démarche de certification, plus exigeante mais plus durable qu’une simple labellisation. Elle a été conçue avec l’aide du cabinet spécialisé “François Tourisme Consultant” et du Bureau Veritas.La stratégie sur les trois axes présentés s’est traduite par une série d’actions très concrètes. En termes de Luxe “bio” : promotion des produits bio sur les cartes, menu à base de produits du commerce équitable et de produits régionaux, “Semaine du Bio” avec le Chef Jean Montagnard, soins bio à base de fruits au U.spa, produits d’accueil conçus à base d’essences naturelles et avec un packaging réduit en quantité de plastique et entièrement recyclable…Sur le plan du Luxe “éthique” : certification SA 8000, qui garantit le respect des droits de l’Homme et de l’enfant sur l’ensemble des domaines d’activité, promotion de projets humanitaires en partenariat avec Yann Arthus Bertrand ou le WWF, engagement des fournisseurs sur une charte éthique, achats de produits du commerce équitable Max Havelaar ; sensibilisation du personnel aux problématiques des handicaps, des comportements abusifs (abus sexuels, prostitution, travail forcé)…Enfin, en matière de Luxe “durable” : mise à disposition d’une limousine “hybride” et de vélos électriques, conception technologique du bâtiment (faible intensité lumineuse, isolation phonique et thermique…), réducteurs de débit d’eau, tri sélectif, y compris les chambres…L’hôtel s’est même engagé à l’extérieur de ses murs en participant au Salon du Luxe et du Développement Durable, qui a conduit à un partenariat avec le WWF en incitant les clients à financer ses actions. Il a aidé au lancement de Néoplanète, animée par Yolaine de la Bigne, première web radio sur le développement durable et l’écologie.Au-delà des engagements éthiques, toutes les actions sont suivies de façon précise avec un tableau de bord des performances par rapport aux objectifs définis dans la certification. A titre d’exemple, le traitement des déchets doit conduire à 100 % de tri des déchets recyclables, 10 % de moins de déchets d’emballage, limiter la casse de vaisselle et de verre de 20%, réduire de 5 % les consommations d’eau et d’énergie… Initiative originale et unique pour un hôtel 5 étoiles en France, le Fouquet’s Barrière est le premier à avoir fait son bilan carbone avec un objectif de réduction de 20 % des émissions de CO2 d’ici à 2020.Ces performances seront atteintes à travers une multitude d’actions individualisées : dématérialisation du questionnaire client, des factures fournisseurs et archivage électronique, papier recyclé dans tous les services, mise en place de produits d’entretien verts dans les lieux publics, traçabilité des produits bio, des produits labellisés, du commerce équitable, récupération des eaux de pluie, mise en place de minuteurs…La mise en œuvre de toutes ces actions pour obtenir la triple certification a conduit à un investissement conséquent de la part de l’hôtel, qui a consacré plus de 300 000 euros depuis novembre 2008 en matière de formation spécifique du personnel, de mécénat et partenariat, d’achat d’équipements spécifiques.Un investissement qui doit s’avérer rentable à terme, au-delà même de la contribution de l’établissement à la lutte contre le changement climatique et la réduction de son impact sur l’environnement. Les économies issues de cette démarche peuvent s’évaluer entre 550 000 et 1,2 million d’euros par an, rien qu’en coût énergétique selon l’évolution du prix du baril, de 20000 à 240 000 euros par an en “taxe carbone” selon le niveau d’imposition fixé par le Gouvernement, et jusqu’à 80 000 euros par an en limitant le surcoût du tri des déchets.Le Fouquet’s ne va pas en rester là puisqu’il a déjà prévu se positionner dans la commercialisation de son produit en participant au programme de certification Leading Green initié par Leading Hotels of the World pour 2010. Cette certification viendra compléter la triple certification actuelle pour augmenter sa visibilité commerciale sur ces thèmes.
