
Réseau coopératif né en 1990 autour d'un concept architectural très reconnaissable en construction bois, l'enseigne Fasthôtel a connu une période de stagnation après plusieurs tentatives de rapprochement avec d'autres réseaux. Depuis cinq ans, Frédéric Hourmant a repris la présidence de la coopérative et conduit le développement avec la volonté d'arriver à une véritable couverture nationale. Pour accroître la notoriété, il vient de lancer la première campagne de communication nationale, associée au lancement du dernier album de Spirou.
Nos réservations transitent par le site Internet Fasthôtel, dont la gestion est assurée par notre bureau à La Rochelle. Avec les opérations commerciales, nous augmentons régulièrement le volume de réservation de 5 à 7% par an. Lors du dernier congrès qui nous a réunis, le sentiment était plutôt positif pour 2012. Notre hôtellerie est moins soumise à la conjoncture, et nous partons sur une année équivalente. Comment comptez-vous renforcer votre notoriété auprès de la clientèle française ? Nous sommes vigilants à bien dépenser les budgets modestes d’un réseau volontaire. Pour l’instant, nous nous limitions à des opérations de partenariat régional, comme avec Sud Radio. Pour la première fois, en profitant de la sortie d’un nouvel album de BD des Editions Dupuis, autour de Spirou. Nous associons notre image, à travers notre mascotte le groom Fasti, au personnage de Spirou. C’est une opération qui est bien perçue par la clientèle.Nous avons fêté le vingtième anniversaire du réseau l'an passé avec une ambition décuplée, après quelques années de flottement. Depuis cinq ans, une nouvelle équipe, que je préside, a repris la gestion de la coopérative avec une réelle envie d’aller de l’avant. Nous comptons aujourd’hui 69 membres adhérents, soit environ 3 300 chambres au total, avec de nouveaux entrants qui sont séduits par le produit «économique supérieur».Gardez-vous l’identité forte de la chaîne autour de la construction industrielle en bois ?Nous avons aujourd’hui une double démarche. Nous conservons le noyau dur de la coopérative autour du concept de construction en bois, style Louisiane, qui a donné son identité au réseau. Cela représente une cinquantaine de nos adhérents. Les constructions neuves en bois sont toujours d’actualité et le concept initial a été amélioré en termes de performances énergétiques et acoustiques. Le Fasthôtel de Dunkerque fait partie de cette génération entièrement rénovée. Depuis quelques années, nous avons élaboré un second concept en construction neuve, qui reprend les fondamentaux de la chaîne, mais réalisé en béton, avec possibilité d’extension pour monter en capacité. Les investisseurs qui veulent se lancer dans l’hôtellerie économique avec notre modèle ont le choix. Cela correspond également à une montée en gamme, 2 étoiles, avec un concept baptisé Relais Fasthôtel. Par ailleurs, nous accueillons des hôtels déjà existants, qui n’ont pas cette identité visuelle propre aux premiers Fasthôtel, mais qui respectent la charte graphique et les standards Relais. Nous comptons déjà une quinzaine de Relais.Vous êtes vous fixé un objectif à court terme pour vous permettre d’atteindre une masse critique ?Nous sommes aujourd’hui partisans d’un développement raisonné sans chercher à être trop rapide. Quand nous accueillons 5 adhérents dans l’année, l’important est de les conserver en apportant la valeur ajoutée qu’ils attendent d’un réseau. Cela étant, depuis un an nous mettons les bouchées doubles pour couvrir les régions où nous sommes trop absents comme la Bretagne et le Nord Est. Une présence à Nantes, Brest, Metz ou Nancy serait la bienvenue.Quels sont les hôteliers qui cherchent à vous rejoindre aujourd’hui ?Nous mettons deux critères avant, qui ont de quoi séduire des hôteliers indépendants. Le fait d’être une coopérative et donc de participer à toutes les décisions comme adhérent-actionnaire. Il y a un esprit collectif dans le fonctionnement d’une coopérative qui fait la différence. D’autres part, nous cherchons à être présents dans les villes moyennes, y compris dans les zones rurales, en nous adressant à des hôteliers qui gèrent entre 30 et 50 chambres. Nous avons l’expérience d’un adhérent en Lozère qui profite largement de son enseigne Fasthôtel.Vous risquez ainsi de mettre du temps avant de couvrir tout l’Hexagone…Nous sommes aussi en négociation avec de petits groupes régionaux, dont le concept est proche du nôtre et qui pourraient nous rejoindre pour s’associer à un réseau national. Je parle de 10 à 20 hôtels. La décision interviendra sans doute dans le courant de l’année prochaine. Nous explorons aussi une autre piste, celle des établissements sur aire d’autoroute. Nous accueillons notre premier adhérent sur l’A61, entre Toulouse et Carcassonne. Cela va nous donner une plus grande visibilité qui peut entraîner d’autres contacts.Comment se profile l’année 2011 et avez-vous des craintes pour 2012 ?Nos réservations transitent par le site Internet Fasthôtel, dont la gestion est assurée par notre bureau à La Rochelle. Avec les opérations commerciales, nous augmentons régulièrement le volume de réservation de 5 à 7% par an. Lors du dernier congrès qui nous a réunis, le sentiment était plutôt positif pour 2012. Notre hôtellerie est moins soumise à la conjoncture, et nous partons sur une année équivalente. Comment comptez-vous renforcer votre notoriété auprès de la clientèle française ? Nous sommes vigilants à bien dépenser les budgets modestes d’un réseau volontaire. Pour l’instant, nous nous limitions à des opérations de partenariat régional, comme avec Sud Radio. Pour la première fois, en profitant de la sortie d’un nouvel album de BD des Editions Dupuis, autour de Spirou. Nous associons notre image, à travers notre mascotte le groom Fasti, au personnage de Spirou. C’est une opération qui est bien perçue par la clientèle.
