
A travers ce nouveau salon très exclusif, Nicolas Zimmermann, ancien hôtelier reconverti dans la promotion commerciale, veut favoriser la rencontre d’une quarantaine de partenaires avec 70 acheteurs francophones triés sur le volet.
Pour le créateur de l’événement, Crème de la Crème se distingue de l’ILTM de Cannes par son côté intimiste et réservé aux acheteurs des marchés France, Belgique, Suisse et Monaco. Il se veut aussi l’inverse de Duco où ce sont les établissements français, surtout parisiens, qui se présentent aux acheteurs internationaux des réseaux Virtuoso, Serandipians et autres American Express Platinium.
Ancien directeur d’hôtels, dont La Réserve à Paris, et ancien responsable de commercialisation, Nicolas Zimmermann voyageait de ville en ville à la rencontre des acheteurs et conseillers voyages gérant les « beaux » budgets de leurs clients. En réunir 70 à Paris dans un cocon de luxe pour qu’ils négocient avec des transporteurs, des groupes et établissements hôteliers, des réceptifs haut de gamme et des offices de tourisme lui a semblé une bonne idée, pratique et efficace.
70 acheteurs à gros budgets triés sur le volet
La 1ère édition de Crème de la Crème, une sélection des deux côtés des meilleurs représentants du tourisme de luxe et de ceux qui y envoient leurs clients, se tiendra en grande partie au Shangri La de Paris (photo) du 13 au 16 octobre 2025. Le workshop sur deux jours est imaginé comme un speed dating entre la quarantaine d’exposants dont la Dorchester Collection, le Carlton Regent à Cannes, Melia Hotels, One & Only Resorts ou encore la réserve sud-africaine Singita, et 70 acheteurs français, belges suisses et monégasques, dont les budgets moyens dépassent les 25 000 euros par dossier.
Certains sont membres des grands réseaux déjà cités, mais la plupart sont de petites entités très personnalisées gérant des comptes clients à 5 ou 6 chiffres. Ils seront chouchoutés comme il se doit mais surtout invités, en dehors des sessions de travail, à vivre des expériences inédites dans les maisons de luxe ou plus simplement courir avec un coach, participer à une séance de yoga pour créer une ambiance festive, immersive et communicative.
Modeste et prudent tant qu’il n’a pas convaincu avec le succès de sa première édition, Nicolas Zimmermann n’en déclare pas moins :
« Notre ambition est de bâtir un véritable pont entre les plus belles expériences de voyage au monde et une clientèle francophone exigeante, sophistiquée et parfois méconnue. Ces voyageurs recherchent l’excellence, la personnalisation et des produits uniques. À travers ce salon, nous voulons créer une vitrine à leur mesure, en valorisant l’élite du tourisme de luxe ».


