Le syndicat qualifie de "mesurette" les dispositions proposées par les assureurs.
Les hôteliers cafetiers et restaurateurs attendaient un retour de la Fédération française de l'assurance sur la prise en charge des pertes d’exploitation sans dommages des entreprises, qui n'est majoritairement pas couverte par les assurances. Cette dernière a indiqué que les assureurs "s'engagent à conserver les garanties des entreprises en difficulté, en cas de retard de paiement des cotisations".
Roland Héguy président confédéral de l'UMIH indique :
Nous représentons près de 8% du PIB français, nous ne pouvons pas nous satisfaire de mesurettes ! Pendant que les assureurs cherchent à préserver leur solidité financière, nous recherchons la solidarité indispensable pour sauver nos entreprises et les emplois de nos salariés. Les assureurs doivent jouer leur rôle d’appui auprès de leurs assurés. Nous appelons les pouvoirs publics à arbitrer le plus rapidement possible cette situation inconvenante.
Le gouvernement a d'ores et déjà mis en place plusieurs mesures pour soutenir les entreprises françaises ce qui n'empêche pas la fermeture des établissements hôteliers faute de clients.