
L’hygiène, et plus particulièrement l’hygiène alimentaire, reste une des principales craintes de la clientèle de voyage après…le terrorisme et la criminalité. L’image de marque de certaines enseignes s’est affirmée au .l du temps permettant ainsi de tisser des liens privilégiés avec une clientèle qui n’hésite pas à associer la qualité de ses services à leur choix lorsque vient le temps de réserver une chambre. Une chaîne aux nombreux maillons, tous aussi important les uns que les autres, qui de la gouvernante au directeur d’hôtel en passant par les cuisines se doit de répondre aux attentes de sa clientèle zappeuse et aux évolutions d’une législation toujours plus exigeante. A cela, époque oblige, s’est greffée une autre problématique à cette priorité majeure de l’industrie pour des produits écologiques qui respectent l’environnement.
A quoi bon occuper une chambre au design innovant et aux installations dernier cri si, en contrepartie, son hygiène laisse à désirer ? La réponse est évidente. Cependant dans une ère où la rentabilité et l’efficacité s’accordent avec la sécurité et la protection de l’environnement, les professionnels de l’hygiène et de la propreté se doivent de proposer des solutions efficaces et des process optimaux pour satisfaire un secteur qui reste un gros utilisateur de produits idoines. “Le design et les matériaux utilisés dans l’hôtellerie ont beaucoup évolué et, pour cela, certains distributeurs n’hésitent pas à nous contacter pour faciliter le développement de leurs produits”, explique Corinne Veyssière, Présidente de l’AGGH (Association des gouvernantes générale de l’hôtellerie). En matière d’hygiène et de propreté dans l’hôtellerie et la restauration, la tolérance zéro est la règle. Chaque acteur de la chaîne se doit d’être irréprochable pour ne pas se faire épingler par des consommateurs de plus en plus influants ayant accès, via Internet, à l’information et la facilité de sa diffusion. Corinne Veyssière insiste : “la diffusion de certaines vidéos sur le Net concernant la propreté des verres nous a conduit à revoir le process de nettoyage. Désormais, nous utilisons un désinfectant et des éponges spécialement conçus pour la verrerie”.Lorsqu’il s’agit d’hygiène et de propreté en hôtellerie, il n’y a pas de compromis possible. A travers une législation plus soucieuse de la planète et des besoins sans cesse renouvelés de l’hôtellerie en matière de désinfectants et de produits multi usages, les professionnels doivent être à l’écoute voire devenir une force de proposition pour l’industrie. D’ailleurs d’ici l’année 2010, tous les produits devront être biocides. C’est-à-dire que tous les produits désinfectants, qui par leur action ne peuvent répondre à l’appellation Ecolabel, devront allier leur effet “germicide” à la protection de l’environnement lors de leur...
Ce contenu est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité.
En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.
DEVENIR MEMBREDéjà membre ? Se connecter