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Les augmentations de la SPRE dénoncées dans les CHR

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Publié le 22/02/11 - Mis à jour le 17/03/22

En plus de la Sacem, destinée aux auteurs et compositeurs, la Société pour la rémunéra­tion équitable collecte auprès de tous les commerces diffusant de la musique une redevance destinée à être reversée aux interprètes et produc­teurs, mais aussi à financer des actions d'intérêt général liées au spectacle vivant.Le président du Synhorcat, Didier Chenet, sou­haite que l’on oublie la fâcheuse décision d’aug­mentation prise le 5 janvier 2010 et en appelle à l’union de l’ensemble des organisations profes­sionnelles du secteur pour défendre ce dossier. En attendant que le contentieux soit réglé, il invite les professionnels concernés à ne verser cette année que l'équivalent de 2009.Depuis le début de l’année, et contre toute attente, de nombreux exploitants d'établissements hôte­liers et de restauration ont eu la désagréable sur­prise de constater une hausse significative des droits perçus par la SPRE, qui atteint parfois 1000%.Face à un tollé de protestations des syndicats pro­fessionnels qui crient à l’arnaque, Pierre Jabouley, directeur de la SPRE, a accepté d’ouvrir la discus­sion et la négociation avec l’ensemble des ins­tances de la profession sur “l’interprétation et la déclinaison” de ce qui doit être défini comme BAM (Bar à Ambiance Musicale) ou RAM (Restaurant à Ambiance Musicale).

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