Le secteur des transports s'engage de plus en plus dans la mouvance du tourisme durable en permettant maintenant aux voyageurs de connaitre la quantité d'émissions carbones liée aux déplacements en avion notamment puisque l'avion est l'un des modes de transport les plus polluant.
L’heure est au tourisme responsable, ce qui implique que les prestataires touristiques ne doivent plus être les seuls à fournir des efforts, les touristes doivent également être engagés dans cette démarche durable. Le changement climatique est notamment un sujet mis sur le devant de la scène touristique à l’occasion de la COP 26 qui se déroule cette année à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre.
Alors qu’il y a encore quelques années la notion d’empreinte carbone étant encore peu connue du grand public, elle est aujourd’hui incontournable et intéresse de plus en plus de touristes lors de l’élaboration de leur voyage. Pour répondre à cette nouvelle attente, Google a décidé d’étoffer les fonctionnalités de Google Flights, son moteur de vols, en affichant désormais les émissions de CO2 d'un vol.
Ainsi une nouvelle colonne dédiée à l’estimation des émissions de CO2 du vol s’est ajoutée aux colonnes préexistantes et également dans l’onglet « trier par », il est à présent possible de trier les résultats de recherche du vol en fonction de leur impact environnemental. Pour ce faire, Google se base sur les estimations d'émissions calculées par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) à l’aide d’un modèle d’algorithme des plus récents.
Les estimations d'émissions de CO₂ prennent en compte l'origine et la destination du vol, le type d'appareil et le nombre de sièges dans chaque classe. […] Certains facteurs, tels que les avions économes en carburant et les itinéraires plus courts, génèrent généralement des émissions de CO₂ plus basses.
Précise Google
De son côté Kombo, anciennement SoBus, propose à ses clients de compenser leurs émissions de CO2 en plantant des arbres, une action réalisée en partenariat avec Tree-Nation, une ONG belge qui a permis la plantation de plus de 11,3 millions d’arbres depuis 2006. Car en plus de proposer des trajets en bus, la plateforme a récemment ajouté une offre aérienne à son portefeuille d’activités.
Mais avant de compenser, il faut tout d’abord connaitre le montant des émissions. Les utilisateurs de la plateforme seront donc informés de la quantité de CO2 émise par leur trajet au moment de l’achat de leur billet. Une fois le montant d’émissions connu, les clients peuvent choisir le nombre d’arbres qu’ils souhaitent planter pour absorber ce CO2 sachant que plus on veut absorber rapidement ses émissions de CO2, plus il faut planter d’arbres.
Quand on sait que les constructeurs d’avion prévoient deux fois plus d’avions dans le ciel dans 20 ans, il faut faire quelque chose dès maintenant ! […] Avec nos équipes, nous avons tenté à notre échelle de trouver une solution avec un système de contrepartie des émissions carbone issues des trajets en avion de nos clients.
Matthieu Marquenet, co-fondateur de Kombo