
Olivier Veber, membre de l’Inspection générale des affaires sociales, et Jean François Pillard, délégué général à la promotion du contrat de professionnalisation, ont remis récemment à Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, leur rapport qui fait état notamment de la situation et de l’inventaire des obstacles qui s’opposent au développement du contrat de professionnalisation.Selon le secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, les rapporteurs feront très prochainement des propositions au gouvernement sur le plan législatif et réglementaire.Si les rapporteurs confirment que le contrat de professionnalisation est un outil particulièrement adapté pour l’accès au monde du travail des jeunes peu qualifiés et des demandeurs d’emploi, ils constatent néanmoins que le coût du contrat peut constituer un frein pour les entreprises.De plus, les rapporteurs considèrent “que les règles qui permettent aux organismes collecteurs de solliciter le fonds unique de péréquation dans le cadre de ce dispositif doivent évoluer”.Concernant le devenir du contrat de professionnalisation, les rapporteurs font observer que pour les jeunes de moins de 26 ans, le contrat de professionnalisation souffre de la concurrence de contrat d’apprentissage, moins coûteux pour l’entreprise et mieux connu. Ils recommandent pour remédier à l’accès limité des personnes éloignées de l’emploi à ce dispositif, de le rendre plus accessible grâce à une implication renforcée du “Pôle Emploi” dans ce domaine.Face à ce constat, Olivier Veber et Jean François Pillard préconisent dans leur rapport, un plan de relance du contrat de professionnalisation qui se décline en trois parties :• assurer le développement du dispositif et pour ce faire, les rapporteurs proposent de développer les démarches partenariales avec les organismes collecteurs OPCA, le service public de l’emploi, les acteurs de la formation professionnelle et de l’insertion ;• définir un dispositif d’animation nationale et territoriale associant l’ensemble des acteurs publics et privés pour assurer une meilleure information sur le contrat de professionnalisation auprès des chefs d’entreprise, des jeunes et des adultes les moins qualifiés ;• simplifier l’accès des entreprises au dispositif du contrat de professionnalisation en réduisant sensiblement son coût afin de dissuader les employeurs d’entrer dans le dispositif.Selon le secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, les rapporteurs feront très prochainement des propositions au gouvernement sur le plan législatif et réglementaire.