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Le groupe Brunel Hôtel Restaurant se renforce en Lozère

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Publié le 03/05/11 - Mis à jour le 17/03/22

L’ouverture du Château d’Orfeuillette à Albaret Sainte Marie, petit village de la Lozère profonde, ne serait qu’une rénovation de plus dans le parc français des hôtels de charme si elle n’avait été conduite par le jeune Christophe Brunel, 35 ans, associé à son frère Jean-Charles, tous les deux anciens élèves du lycée hôtelier de St-Chély d’Apcher. En l’espace de quelques années, c’est le troisième maillon ajouté à ce petit groupe qui a décidé de jouer une carte contemporaine dans un univers très rural.A l’écart des grands flux de touristes et de voyageurs d’affaires, le frères Brunel n’ont pourtant pas renoncé à faire de la Lozère une destination, en comptant sur leur force d’attraction.A l’origine de leur «vocation» un peu forcée, l’hôtel familial, du Rocher Blanc, ouvert par le grand-père Brunel en 1904. Les deux frères auront un parcours assez similaire à la sortie du lycée hôtelier. Pas question de rentrer tout de suite dans l’affaire familiale, il faut s’ouvrir sur le monde extérieur. L’un en cuisine et l’autre en salle se croiseront entre Paris, la Côte d’Azur, l’Espagne et l’Angleterre, les Etats-Unis et le Canada. Quand sera venue l’heure de reprendre le Rocher Blanc, Christophe et son épouse décident de surprendre. Ce ne sera pas un hôtel couleur terroir, mais une véritable destination thématisée où les jeunes époux donnent libre cours à leur imagination décorative, résolument contemporaine. Le concept accroche et attire une clientèle plutôt branchée déco. La volonté d’exploiter l’idée conduit les deux frères à investir dans un autre produit décalé : la Suite Cocoon, un espace bien-être de 200 m², avec soins de beauté, piscine et remise en forme, privatisable par tranche de deux heures. En janvier 2009, le Groupe Brunel s’élargit avec l’achat des Portes d’Apcher, un hôtel restaurant qui va décliner en 2 étoiles, sur une vingtaine de chambres, le concept original de modernité rurale. Pourtant déjà bien engagé vis-à-vis de sa banque, Christophe Brunel ne peut laisser passer, quelques mois plus tard, la cession par son propriétaire du Château d’Orfeuillette à quelques kilomètres de là. Cette bâtisse néo-gothique va permettre d’exploiter à fond l’originalité de la démarche de la famille Brunel : 11 chambres et 11 atmosphères résolument différentes qui emportent dans un voyage immobile, quand les murs et les planchers anciens s’accommodent d’un design contemporain à base de meubles italiens, industriels, de cuir et de bois, de fibres optiques et de décoration florale inédite. Particularité du concept, tous les objets présents dans le château sont à vendre, histoire d’emporter un souvenir du séjour et de renouveler régulièrement la décoration.Parallèlement, les frères Brunel n’ont pas délaissé la restauration, en lançant Poz, un restaurant sur l’aire d’autoroute voisine, et un service traiteur. Aujourd’hui, il est temps de digérer les investissements et d’accueillir le nouveau Chef, Frédéric Médigue, un ancien du Crillon, du Martinez à Cannes et du Méridien à Hong-Kong, qui met en place une cuisine bio et locavore (à base de productions locales) avec l’étoile Michelin, qu’il a déjà eu précédemment comme objectif.

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