Comme nous l’avions annoncé dans le 1er cahier recensant les clubs du Grand Ouest, le Club nôtelier Nantais, qui s'est constitué en association au 1er janvier 2011, sous la présidence de Gilles Cibert (photo ci-contre), directeur de l'hôtel La Pérouse à Nantes, va lancer officiellement, le mardi 24 mai à la CCI Nantes St-Nazaire, le Club hôtelier de l’agglomération nantaise.
Ce point presse sera l’occasion d’afficher les objectifs : représenter l’ensemble des professionnels de l’hébergement touristique du territoire et le marché de l’hôtellerie à Nantes. ?Les hôteliers étaient réunis depuis plusieurs années dans le cadre de l’office de Tourisme. C’est en devenant une SPL (Société publique locale), et en pleine période de crise que nos intentions se sont cristallisées pour lancer ce club. Une des originalités de notre initiative a été d’inclure les résidences hôtelières. Après des débats contradictoires, nous sommes arrivés à une majorité de 60%. Malgré nos différences, nous avons davantage d’intérêts en commun qui nous rassemblent”, déclare Gille Cibert.Par ailleurs le Club enfourche le cheval de bataille du développement durable. Depuis 2008, Nantes possède la plus grande proportion d’hôtels certifiés écologiques de France, soit 25% du parc. Le président du Club souligne : “Nous comptons capitaliser en 2013 sur cet atout car Nantes sera alors Capitale Verte de l’Europe. Toutes ces initiatives n’ont qu’un objectif, celui d’améliorer l’attractivité de notre territoire. Nous voulons participer à l’évolution de l’hôtellerie du XXIème siècle, en nous adaptant aux nouvelles idées, aux nouveaux outils, en pensant développement durable et en redécouvrant les vertus de l’union. L’avantage du club hôtelier est qu’il s’adresse à toutes les sensibilités, toutes les tendances. Notre nouvelle génération doit prendre le relais et innover”. Il poursuit : “ce club nous permet de parler d’une seule voix face aux pouvoirs publics et d’être une force de proposition cohérente. Les statistiques hôtelières montrent que les hôtels 3* et plus de Nantes sont nettement en queue de peloton au niveau national. Il est donc essentiel de travailler à rendre notre territoire plus attractif et ne surtout pas considérer cette situation comme immuable. Nous avons des atouts et de l’ambition. Aujourd’hui, Le RevPAR moyen nantais est 20% inférieur à la moyenne nationale. L’idée est donc de reprendre la main. Notamment sur les sites de réservation en ligne...” Pour Gilles Cibert, les hôteliers ont tout intérêt à s’unir dans le contexte actuel : “les sites de réservations en ligne donnent une valeur ajouté pour l’internaute, c’est un fait, mais qui ne justifie pas, à mon avis, la hauteur de leurs commissions. Une bataille féroce entre opérateurs est en train de se livrer et nous sommes au milieu de tout cela, nous, les professionnels qui apportons le véritable service. Ces opérateurs font de gros efforts sur le référencement, mais où est la valeur ajoutée du référencement pour le client ? Quand on voit l’attitude des ces groupes qui osent nous appeler leurs partenaires pendant la crise… Ces derniers ne nous ont pas épargné alors qu’eux même voyait leur modèle économique renforcé. En conséquence, nous voulons attirer l’attention des clients sur les avantages de réserver directement auprès de l’hôtelier”. C’est le frère de Gille Cibert, Florent Cibert, lui-même hôtelier, qui a créé un site internet, reserverendirect.com (hébergé par le Club hôtelier de Nantes), afin d’expliquer cette position et les avantages de réserver directement chez l’hôtelier : accueil, disponibilité, liberté, éthique. Pour Gilles Cibert: ?Nos idées ont vocation à être partagées avec tous les professionnels du secteur. Par ailleurs, nous réfléchissons à créer un site qui permettrait de contacter chaque hôtel directement. Enfin, à ce sujet, je note que le gouvernement a décidé d'apporter son soutien à la plainte déposée par le syndicat de l'hôtellerie à l'encontre du site Expedia”. Autre chantier : travailler sur la signalétique, avec l’aide de la ville, pour qu’elle soit simple et efficace.Par ailleurs le Club enfourche le cheval de bataille du développement durable. Depuis 2008, Nantes possède la plus grande proportion d’hôtels certifiés écologiques de France, soit 25% du parc. Le président du Club souligne : “Nous comptons capitaliser en 2013 sur cet atout car Nantes sera alors Capitale Verte de l’Europe. Toutes ces initiatives n’ont qu’un objectif, celui d’améliorer l’attractivité de notre territoire. Nous voulons participer à l’évolution de l’hôtellerie du XXIème siècle, en nous adaptant aux nouvelles idées, aux nouveaux outils, en pensant développement durable et en redécouvrant les vertus de l’union. L’avantage du club hôtelier est qu’il s’adresse à toutes les sensibilités, toutes les tendances. Notre nouvelle génération doit prendre le relais et innover”.