Selon le président de l’Office égyptien du tourisme, Amr Elebazi, le tourisme contribue pour 11% au PNB du pays et en trois semaines l’effet dévastateur des combats de rue, de la fuite du président Mubarak et du chaos qui règne dans le pays est estimé à quelque 1 milliard de dollars de recettes touristiques perdues. Les sites majeurs sont désertés, comme les pyramides de Guizeh ou le musée du Caire, qui ne reçoit en ce moment qu’une centaine de visiteurs par jour contre les 10 000 habituels. Les arrivées internationales ont chuté de 85% depuis février 2011. Le pays, qui a connu d’autres crises majeures, se prépare déjà à une nouvelle ère. “L’esprit révolutionnaire et créatif de la Nouvelle Egypte va alimenter les thèmes de la prochaine campagne de communica­tion, avec l’aide des tour-opérateurs du monde entier », explique Mounir Fakhry Abdelnour, ministre égyptien du Tourisme en fonction.